Jihadisme : le Mali de Goïta en plein déni
Maintenant que l’armée française s’est complètement retirée du pays, il va être difficile d’imputer à l’ancien colonisateur les revers des soldats de Bamako et l’avancée des groupes jihadistes.
Avec une poignée de mercenaires russes, la junte malienne doit désormais assumer ses responsabilités alors que les Casques bleus sont progressivement mis sur la touche et que la Cedeao est en train d’assouplir son train de sanctions économiques. La récente attaque menée contre le camp de Kati, à moins de 20 km de la capitale, n’est guère rassurante à cet égard.