Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit à New York, au siège des Nations unies. Bamako a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant détenir des preuves d’un soutien de Paris aux groupes terroristes maliens.
La prochaine bataille de la guerre diplomatique qui oppose Français et Maliens se jouera-t-elle à New York ? Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a écrit le 16 août au Conseil de sécurité des Nations unies afin de réclamer une réunion d’urgence sur la situation dans son pays. Dans sa lettre, le chef de la diplomatie multiplie les accusations envers la France et ses soldats – dont les derniers ont officiellement quitté le territoire malien le 15 août.
Selon nos informations, Bamako y dénonce une nouvelle fois des violations répétées de l’espace aérien du Mali par la France. Le gouvernement du président de la transition Assimi Goïta avait déjà signalé des incursions similaires en janvier et en avril dernier, tandis que Paris avait nié ces allégations. Abdoulaye Diop affirme dans son courrier disposer de preuves et être prêt à les présenter au Conseil de sécurité.
L’ombre de Wagner ?