Le Burkina Faso oscille entre joie et inquiétude après la libération des otages détenus au Mali
Théâtre de violences répétées, le pays redoute que la remise en liberté de dizaines de djihadistes entraîne un regain des attaques dans la région.
Le soulagement et l’inquiétude, la joie et la colère. Au Burkina Faso, pays frontalier du Mali et lui aussi confronté au péril djihadiste, la libération de l’humanitaire française Sophie Pétronin et de l’homme politique malien Soumaïla Cissé a provoqué des sentiments mêlés. Ces otages étaient jusqu’alors détenus dans le nord du Mali par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance djihadiste au Sahel liée à Al-Qaida.