Rusia

Abandonner l’Ukraine

L’élite américaine commence à se rendre compte qu’elle a totalement sous-estimé la Russie, à tous les égards. Par exemple, le 25 mars 2014, l’arrogant Obama a qualifié avec mépris la Russie de « puissance régionale, menaçant les autres par faiblesse » (sic !). (Il est clair qu’il parlait des États-Unis). En conséquence, aveuglés par l’hubris, certains aux États-Unis admettent maintenant que l’Ukraine, le pays le plus corrompu d’Europe, est un canard mort, le jeu n’en vaut tout simplement plus la chandelle. En plus d’être un trou noir pour l’argent et les équipements militaires occidentaux, l’Ukraine n’est plus le problème. C’est un spectacle secondaire, une distraction, un simple symptôme de quelque chose de bien plus important. Le véritable problème est ce qui se passe actuellement dans le monde entier sous la direction de la Russie – la fin du monde unipolaire, de l’hégémonie mondiale des États-Unis, camouflée sous le terme plus innocent de « globalisme ».

Le début de l’opération militaire spéciale (OMS) russe démarrée le 24 février 2022 marque la contre-offensive de la Russie face au monde atlantiste sous égide US. Celle-ci est destinée à faire refluer loin de ses frontières, les actifs militaires de l’occident, conformément à l’acte fondateur Russie-OTAN de 1997 et dans le même esprit que les promesses faites à l’URSS de ne pas étendre l’OTAN vers l’est. Elle ne devrait donc pas s’arrêter à l’Ukraine si les USA s’entêtent à poursuivre leur bras de fer. Aussi, cette guerre USA-Russie par proxy pourrait-elle entrainer l’effondrement et la disparition de certains états d’Europe en plus de l’Ukraine.

Over the past few months, Russia watchers have been sounding the alarm about the domestic ramifications of Moscow’s faltering campaign in Ukraine, which appears to have blossomed into a dense nightmare of unintended consequences.

« Depuis des décennies, l’idée de démanteler l’Union soviétique et la Russie est constamment cultivée dans les pays occidentaux. Malheureusement, à un moment donné, l’idée d’utiliser l’Ukraine pour atteindre cet objectif a été conçue. En fait, c’est pour empêcher un tel développement que nous avons lancé l’opération militaire spéciale (OMS). C’est précisément ce que certains pays occidentaux – sous la houlette des États-Unis – cherchent à faire : créer une enclave anti-russe et nous menacer de ce côté. Empêcher que cela ne se produise est notre objectif premier. » (Vladimir Poutine)

Александр Дугин
Русские и германские элементы в становлении геополитики-2

Мы рассмотрели основные направления в англосаксонской атлантистской геополитике — в геополитике-1. Она представляет собой взгляд на мир со стороны «цивилизации Моря», «морского могущества» и рассматривает мир как поле для укрепления и расширения зоны атлантистского контроля. В качестве главного объекта такой геополитики выступает ее «противоположность» — «цивилизация Суши», Heartland, Евразия, «континент».

It was a $41 million government payout to a company co-owned by a fitness trainer and a basketball team executive to repair part of Ukraine’s lifeline in its nearly yearlong struggle against Russia’s invasion: public roads in the southeastern region of Dnipropetrovsk. And it made up part of Kyiv’s highest such payout for all of war-torn Ukraine — to a region estimated to have suffered comparatively minimal damage.

Katehon think tank

On February 24, 2022, Russia launched a special military operation in Ukraine. The objectives of the Special Military Operation were the demilitarization and denazification of Ukraine, the elimination of the military threat coming from the Kiev regime to the Donbass republics (DPR and LPR). The conflict immediately took on a global character: NATO and EU countries, led by the United States, as well as New Zealand and Australia began providing military support to Ukraine, setting as their goal the military defeat of Russia. Sanctions were imposed against Moscow, its gold and foreign exchange reserves frozen, and Western business began to leave Russia. The Special Military Operation became a challenge for Russia itself, both militarily and politically, ideologically and economically.