En Libye, les fragilités d’une paix en clair-obscur
Le géant d’Afrique du Nord a renoué avec une stabilité apparente au prix de transactions volatiles entre rivaux d’hier.
La Libye ne défraie plus guère la chronique internationale. Une stabilité apparente, des fractures internes peu lisibles, des crises ailleurs autrement brûlantes : Tripoli et Benghazi n’intéressent plus, voire lassent. Ce n’est pas franchement la paix comme l’illustrent les incidents récents en Tripolitaine (Ouest). Ce n’est pas non plus la guerre. Nulle trace d’un choc frontal entre deux coalitions politico-militaires encouragées de l’étranger comme ce fut le cas lors de la guerre civile de l’été 2014 ou de la « bataille de Tripoli » en 2019-2020.