Le G5 Sahel a été «un instrument de la France pour mieux maîtriser les États»

La dissolution du G5 Sahel entérine l’échec de la France, qui pensait pouvoir imposer son jeu à travers cet organe, explique à Sputnik le militant panafricain Abdoulaye Nabaloum.

Une coquille vide. Le G5 Sahel, dont la dissolution a été actée par la Mauritanie et le Sahel, n’a été qu’un instrument d’influence au service de la France et n’a pas vraiment aidé à lutter contre le terrorisme, a expliqué à Sputnik Abdoulaye Nabaloum, fondateur de l’association Actions pour la Souveraineté des Peuples.

L’état de siège : un échec personnel du président Tshisekedi ?

Un des problèmes majeurs auxquels Félix Tshisekedi n’a pas apporté de solution pendant son mandat, c’est l’insécurité dans l’est de la RDC. Malgré l’état de siège, cette partie du Congo reste un véritable mouroir. Beaucoup de civils y ont perdu la vie. Massacres, viols, embuscades, destruction d’habitations par des groupes armés, tel est le quotidien de la population du Kivu et de l’Ituri. La tragédie dure depuis près de 30 ans.

Guinée-Mali-Burkina-Niger : une « Alliance de putschistes » aux intérêts multiples se crée en Afrique de l’Ouest

Le 26 juillet dernier, le Niger a basculé dans une grande incertitude suite à ce qui risque d’être la pire crise politique de ces dernières années dans ce pays de la région très instable du Sahel. Le président de la République Mohamed Bazoum, démocratiquement élu et en fonction depuis avril 2021, est arrêté par des membres de sa propre garde. Leur chef, le général Abdourahamane Tchiani, s’est proclamé deux jours plus tard « président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) » et nouveau chef de l’État. Depuis, celui qui se présente comme un otage de certains éléments de l’armée nigérienne est maintenu dans son palais à Niamey. La junte militaire qui vient de le renverser justifie son coup de force par la « détérioration de la situation sécuritaire » dans le pays qui est en proie à des attaques terroristes depuis plusieurs années.

Au Sahel, la dégradation de la situation sécuritaire profite aux groupes terroristes

La confirmation de la mort d’Evgueni Prigojine par les autorités russes à la suite du crash de son avion le 23 août dernier constitue un tournant majeur dans la guerre « géostratégique » à laquelle se livrent certaines puissances – Etats-Unis, France et Russie – au Sahel.

Même si le désengagement des combattants du groupe paramilitaire russe Wagner n’a pour le moment été constaté dans aucun pays où ils opèrent, la disparition au mobile douteux de Prigojine avec certains de ses bras droits risque de fissurer le groupe Wagner dont le patron annonçait dans sa dernière sortie l’expansion sur le continent africain.

The Salafi-Jihadi Base in the Sahel: December 2018

Common purposes, shared histories, and ethnic and tribal affiliations unify the highly complex and fractious Salafi-jihadi base[1] in West Africa’s Sahel region. Organizational splinters have not stopped Salafi-jihadi groups in the Sahel from cooperating to achieve the same objectives.[2] Jama’a Nusrat al Islam wa al Muslimeen (JNIM) serves as an umbrella group for four factions. A breakaway faction of al Murabitoun under Abu Walid al Sahrawi, which became the Islamic State in the Greater Sahara (ISGS), continues to cooperate with the al Qaeda-linked groups. The relationships between Sahrawi and members of JNIM have enabled operational deconfliction and even cooperation between the groups.[3] Ethnic and tribal affiliations cut across the organizational divides and further enrich the network. Militant commanders who are dual-hatted as ethnic or tribal notables lead factions that draw on their local identities, like Iyad Ag Ghali’s Tuareg-majority Ansar al Din and Amadou Koufa’s Fulani-majority Macina Liberation Front. These cross-cutting identities have allowed the Salafi-jihadi base in the Sahel to mobilize local ethnic identity groups to gain access to communities and expand their operational reach.[4]

Perfect Storm: Niger’s Uranium Amidst Sahelian Chaos – Analysis

After several weeks of tense diplomatic negotiations and saber-rattling between Niamey and Paris, President Emmanuel Macron’s government withdrew Ambassador Sylvain Itte and diplomatic staff from Niger in late September. France’s military mission plans to withdraw by the end of 2023. Niger’s junta government appears totally uninterested in a continuing security relationship with France, reflecting a lack of confidence that may have encouraged President Mohamed Bazoum’s ouster on July 6, 2023.

Le « Travail Politique Militaire » de la Chine et la formation militaire professionnelle en Afrique

China views professional military training in Africa as an opportunity to promote its governance model while strengthening its ties with ruling political parties in Africa.

Training foreign officers, which is part of what China calls “military political work,” has become a key area of Chinese engagement in Africa. This “military political work” (jundui zhengzhi gongzuo; ) includes all the activities of China’s Popular Liberation Army (PLA) aimed at shaping the civilian environment to achieve the political, ideological, and military goals set by the Chinese Communist Party (CPC). These activities include political and ideological awareness within the army, public affairs and the “United Front strategy” (to mobilize support outside the party), as well as educational functions such as military professional training (FMP).