Quand le Sénat se couche devant l’islam politique
Les sénateurs n’ont pas de courage, mais se réservent le droit d’en avoir un jour
« Élections sénatoriales, c’est parti », titrait le 4 septembre dernier sur son site la chaîne parlementaire Public Sénat. Comment ne pas soupçonner que c’est pour ces élections, qui auront lieu le 27 septembre prochain, qu’ont été bâclées les élections municipales ? Les élus locaux étant les grands électeurs des élections sénatoriales, le Président du Sénat ne pouvait que s’inquiéter qu’elles pussent être différées. Lors du premier tour des municipales, certains responsables politiques ne lui ont-ils pas imputé la faible participation des citoyens à ce scrutin (44,66%) ? Le second tour sera pire, avec une participation de 41,6%.