L’Iran aurait mené une attaque contre la base aérienne américaine de Harir et l’aéroport international d’Erbil en Irak à l’aide de missiles balistiques et de drones kamikaze lancés par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI). Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le CGRI affirme que ces frappes ont conduit à la destruction complète des «quartiers généraux d’espionnage» des groupes terroristes anti-iraniens dans la région.
L’attaque a pris une importance particulière dans la mesure où l’Iran en a officiellement reconnu la responsabilité, mettant l’accent sur l’implication directe du CGRI plutôt que sur le recours à des groupes mandataires. Cette décision de l’Iran exprime sa détermination à agir contre la présence et l’influence des États-Unis dans la région.
Les frappes contre la base aérienne américaine de Harir et l’aéroport d’Erbil accroissent considérablement les tensions entre les États-Unis et l’Iran, augmentant ainsi le risque d’escalade dans une région déjà instable du Moyen-Orient. Cette action de l’Iran pourrait avoir des conséquences considérables compte tenu de l’environnement géopolitique actuel et des événements récents dans la région.
Les informations sur la possible destruction du consulat américain en Irak attirent particulièrement l’attention. Une déclaration officielle des États-Unis est attendue.