Le régime militaire algérien, qui a fait appel à l’Iran depuis quelques années, se dote de matériels militaires, y compris des drones fournis par les mollahs iraniens pour équiper son armée, selon plusieurs sources diplomatiques et sécuritaires, au moment où les parlementaires européens ne cessent de dénoncer le Front Polisario de Brahim Ghali ainsi que ses connexions avec le Hezbollah libanais et les gardiens de la révolution iranienne.
Le polisario, qui contrôle les camps où sont pris en otages des milliers de sahraouis dans la cité Etat de Tindouf, en territoire algérien, est soutenu par la junte des généraux algériens, sous le commandement du général Saïd Chengriha, qui accuse Israël de soutenir le Maroc, la Mauritanie et d’autres pays en Afrique.
Ainsi, une dizaine de drones iraniens ont été acheminés au polisario via l’Algérie à un prix symbolique. L’objectif de l’Iran est de s’imposer en Afrique, et surtout en Afrique du nord, pour exporter sa doctrine religieuse chiite profitant de l’expansion du chiisme parmi une grande partie de l’armée algérienne.
Une manœuvre qui fait le jeu des services sécuritaires et des renseignements algériens, impliqués dans les activités des organisations terroristes Daech, Al Qaeda ou l’Etat islamique en Afrique.
Cette offensive rampante en Afrique s’inscrit dans la vaste stratégie déjà en œuvre au moyen orient, où les terroristes Houti au Yémen et le Hezbollah libanais sont financés par le régime iranien.