Face aux difficultés d’approvisionnement, plusieurs pays du continent souhaitent (re)donner vie aux raffineries pour alléger la facture des subventions et éviter les pénuries.
Pays producteur depuis le milieu des années 1990 après la découverte d’importants gisements d’hydrocarbures, la Guinée équatoriale vient d’annoncer son intention de mettre en place les installations de raffinage. Associée aux chinois CRCC et CIRDL, la compagnie nationale équato-guinéenne de pétrole (Gepetrol) a signé, à la mi-août, un accord-cadre pour le financement et la construction d’une raffinerie « aux standards internationaux ».
C’est dans « les plus brefs délais » que devrait démarrer la construction de cette infrastructure, qui sera financée par Gepetrol (44 %) et ses partenaires chinois (56 %) et transformera 20 000 barils de brut par jour. En Guinée équatoriale où la consommation interne en 2020 était comprise entre 5 000 et 10 000 barils/jour, les autorités entendent répondre localement à la hausse de la demande en produits raffinés.