La Chine est prête à continuer à travailler avec la communauté internationale pour la paix, la stabilité et la prospérité à long terme dans la région du Sahel, a déclaré lundi un envoyé chinois à l’ONU.
La Chine soutient les efforts destinés à trouver des solutions africaines aux questions africaines et un plus grand rôle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine (UA) dans les affaires régionales, a indiqué Dai Bing, représentant permanent adjoint de la Chine auprès de l’ONU, lors du point de presse du Conseil de sécurité sur la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).
La Chine est en train de mettre en œuvre de façon active son initiative d’aide d’une valeur de 300 millions de yuans (45,56 millions de dollars) aux opérations de sécurité et antiterroristes de la Force conjointe du G5 Sahel, a-t-il noté.
« La déclaration présidentielle du Conseil de sécurité sur la lutte contre le terrorisme en Afrique adoptée en mars dernier doit être mise en œuvre de manière efficace », a ajouté M. Dai, précisant que « nous espérons que le Conseil donnera la priorité aux nécessités du G5 et offrira davantage de soutien financier durable et prévisible à la force conjointe ».
Quant à la pandémie de COVID-19, le diplomate a rappelé que la Chine avait effectué plusieurs envois de fournitures médicales aux pays de la région, et avait pris des initiatives pour partager ses expériences à cet égard.
« Nous allons continuer à aider les pays africains en combattant la maladie (et) en facilitant leur accès précoce aux vaccins », a promis M. Dai, disant que « nous continuerons à soutenir le développement socio-économique local ainsi que l’amélioration des conditions de vie, et en même temps, à maintenir notre coopération fructueuse en dépit de la pandémie ».
Le diplomate chinois a appelé la communauté internationale à soutenir le processus électoral dans certains pays du Sahel.
Notant les progrès positifs accomplis par la force conjointe dans la sécurité régionale, il a affirmé que « ce n’est pas le moment de se relâcher », et a demandé un financement plus prévisible pour la force conjointe.
La situation humanitaire est inquiétante, a-t-il estimé, soulignant la nécessité d’une réponse sur mesure de la part de la communauté internationale.