Pur produit de l’Université du Mali, en sa qualité de jeune profondément imbu des réalités socio politiques du pays en général et en particulier, des préoccupations les plus pressantes de la jeunesse malienne, le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports n’est aucunement en terrain inconnu. C’est d’ailleurs cette impression qu’il a laissé auprès des membres du cabinet de son département, suite à la cérémonie de première prise de contact, organisée le mercredi 7 octobre dans la salle de conférence du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le regard rassurant, les gestuels mesurés et le ton empreint de franchise. Le ministre Mossa Ag Attaher, en héritant du département de la Jeunesse et des Sports nourrit de réelles ambitions pour imprimer sa marque au profit de la jeunesse et des sports de son pays. Pour ce faire, il veut faire de la cohésion son cheval de bataille. C’est pourquoi lors de la séance de prise de contact avec le Secrétariat général et les membres de son cabinet, qui a vite pris les allures d’un cadre d’échanges francs et courtois, le ministre Mossa Ag Attaher a prôné la cohésion, la solidarité dans le travail et l’abnégation dans l’atteinte des objectifs, conformément aux instructions édictées dans la feuille de route du Premier ministre, Moctar Ouane.
A noter que le ministre Mossa Ag Attaher dispose d’un parcours élogieux qui plaide en sa faveur pour sortir de l’ornière le sport malien et boosté l’engagement des partenaires en faveur de la prise en compte des préoccupations majeures de la jeunesse malienne, de Kayes à Kidal.
Pour rappel, il fut un acteur majeur de la bonne conduite des travaux du Dialogue national inclusif (DNI), en sa qualité de membre du comité d’organisation national. Un dialogue qui a formulé d’énormes recommandations pour la prise en compte des questions de Jeunesse.
Mossa Ag Attaher, au-delà de son parcours de syndicaliste estudiantin au Lycée Monseigneur Didier de Montclos de Sikasso et à la FLASH (Faculté de Lettres, des Arts et des Sciences Humaines) de l’université de Bamako, reste un expert des questions de développement. Et ce, pour avoir longtemps travaillé dans le milieu communautaire, à travers diverses organisations, dont le Comité International de la Croix Rouge (CICR). Nanti d’un Doctorat en Sciences Politiques et d’un Master Professionnel en Management des organisations de l’Université Isles French University d’Avignon en France, il a comme leitmotiv de toujours bien poser les problèmes afin de mieux. Selon lui : « un problème mal posé, mal diagnostiqué est difficile à être résolu ».