‘’ L’Etat de droit à l’épreuve de l’extrémisme violent au sahel, le cas du Mali’’, tel était le thème de la journée scientifique coorganisée à l’hôtel Sheraton de Bamako par l’université des sciences juridiques et Politiques du Mali et l’université Internationale de Rabat au Maroc. La dite journée était placée sous la présidence du contrôleur général de police, Samba Keita, représentant le ministre de la sécurité et de la protection civile en présence de nombreuses autres personnalités.
S’interroger sur les questions des Etats fragiles, faibles, faillis et forts en Afrique en Méditerranée et dans le Sahel ; traiter les questions d’extrémisme violent, de radicalisation et de religion; tels sont entre autres objectifs de la rencontre de Bamako.
Dans son discours introductif, le doyen de l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako, le Prof Kissima Gakou a souligné que la réponse au terrorisme ne peut en effet être que globale et multilatérale. Cette lutte, prévient-il, doit se réaliser au travers d’instruments de coopération juridique efficaces, de sortes que ceux qui planifient, financent ou commettent des actes de terrorisme, ou encore qui en sont les complices, ne puissent rester impunis.
Pour sa part, le doyen de l’université Internationale de Rabat, le Prof Jean Noël Ferrié, a soutenu qu’une réflexion approfondie sur l’état de la violence dans le sahel, pourrait nous permettre d’agir sur le phénomène qui est si douloureux et si problématique qui met à mal l’efficience de la démocratie représentative.
Quant au représentant du ministre de la Sécurité et de la protection civile, le contrôleur général de police Samba Keita, les pays du Sahel et ceux du Maghreb doivent se doter de politiques intégrées et coordonnées afin de déployer en priorité des capacités et du savoir-faire nécessaire dans un cadre de dialogue et de concertation entre nations. En outre, le contrôleur général Keita poursuit que l’implication de la communauté universitaire pour appréhender les problématiques sécuritaires témoigne d’un engagement fécond et responsable visant à apporter une plus-value consistante dans les réponses contre ces grands fléaux qui minent notre cohésion nationale et sapent l’harmonie sociale.
Toujours à en croire le représentant du ministre, notre pays, le Mali, a besoin de tous ses fils pour conforter sa résilience face à tant d’épreuves et restaurer sa stabilité dans le concert des nations.