J.O. 2024 : L’«inclusion» par l’exclusion et les blasphèmes

La tolérance à quoi

Tel est le monde que l’«élite» libérale, européiste et postmoderne préconise que vous acceptiez, au nom d’une «tolérance» qui s’autorise le plus grand mépris de tout ce qui est noble, saint, intelligent, édifiant et authentiquement grand : celui du spectacle démoniaque des Olympiades – wokiste – de Paris en 2024. Ah, qu’il est beau le «progrès» contemporain, n’est-il pas ? Des «élites» à l’avant-garde du «capitalisme éveillé» et qui signent leurs œuvres prônant la débauche et la fétidité contrenature, sans s’apercevoir qu’ils ne font que préparer et répéter les errements post-civilisationnels qui ont amené les effondrements des empires du passé…

Le carnaval

De quoi nos «élites» se sont-elles si éhontément moquées lors de la cérémonie d’ouverture des J.O. de Paris à la gloire de leur faux dieu, Lucifer (le «porteur de lumière», de l’accolement des deux termes latins lux et fero) ? Elles ont résolu de tourner en dérision l’institution du Très Saint Sacrifice de la Messe lors de la dernière Cène, en la représentant de manière carnavalesque et blasphématoire par des dégénérés transsexuels, des émanations hypersexualisées de la Matrix dystopique ambiante, elles-mêmes censées représenter Notre Seigneur et Ses Apôtres le soir du Jeudi saint… À la place du Christ, au centre de cette odieuse singerie «woke», ils ont placé une femme obèse et auréolée, au teint gras et rose cochon, vêtue d’une robe grotesque et obscène. Car le Saint Sacrifice de la Messe est bien l’objet fondamental de la détestation des concepteurs de cette parade illuministe parfaitement ignoble, et c’est pourquoi ils ont choisi de faire figurer leur abjecte caricature au milieu de cette cérémonie programmatique, une ode ignominieuse à la dogmatique post-humaine du système de croyance mondialiste.

L’enfant

Ce à quoi, dans leur culte d’une vision intrinsèquement pervertie de la sexualité, ils n’ont évidemment pas manqué de faire figurer un enfant, pour signifier leur soif de normalisation du crime odieux de sexualisation des êtres les plus innocents et les plus démunis, dont ils ne se contentent pas de promouvoir l’éradication par millions chaque année dans le ventre de leurs mères, au nom fallacieux des «droits reproductifs» des femmes. Il leur faut également pervertir les plus petits et en faire des objets de gratification sexuelle : à Hollywood, dans les cercles de gratins politiques haut placés, dans les orbites des parasites ultrafortunés de Davos, etc.).

L’extrême-droite

Les médias poubelles ressassent depuis hier que ce «grand spectacle» de déferlement propagandiste mettant à l’honneur une brochette de «drag queens» reconstituant la dernière Cène, de fausses «femmes» à barbe (des hommes) «transgenres» se trémoussant comme des tapineuses bourrées, et d’hommes arlequins folâtres s’embrassant en trio, «a déplu à une partie de l’extrême droite française». Mais l’indignation suscitée par cette dérision blasphématoire n’a strictement rien à voir avec une quelconque association avec l’extrême droite (celle d’un parti largement favorable à diverses manifestations de l’idéologie homosexualiste et transsexualiste, ne serait-ce que par son soutien au soi-disant «mariage pour tous»). Ce traitement médiatique étiqueteur et méprisant feint, sans surprise, de ne pas discerner l’objet réel, irréductible à quelque appartenance politique que ce soit, de la dénonciation sans appel d’une cérémonie d’ouverture aussi répugnante.

L’imposture

Ils vous traiteront d’«homophobes» si vous osez dénoncer, comme il se doit, ce que vous avez vu lors de ce spectacle minable, insultant, ordurier et profanateur. Qu’il en soit ainsi, ce sera une fois de plus un honneur. Car je vous présente ici l’IMPOSTURE spectaculaire de l’hypocrisie LGBTQ-iste et wokiste, dans toute sa splendeur auto-accusatrice : l’«inclusion» par l’exclusion de la très vaste majorité de la population !

Je ne dirai rien de la reproduction de la reine Marie-Antoinette tenant sa propre tête après sa décapitation, ni de la répétition abrutissante sur fond de rock «heavy meta» de l’hymne des «sans-culottes» : «Ah ! ça ira, ça ira, ça ira…». Les francs-maçons du Grand Orient de France ont dû se régaler de pareilles références à la gloire de leur bien-aimée (et pourtant si funeste) Révolution.

Nos aristocrates on les pendra

Les Français vont-ils se lever et boycotter cette mascarade olympique, cette grande liturgie païenne du classement mondial qui promet de leur coûter des milliards, alors même qu’un grand nombre d’entre eux souffrent du déclassement économique que leur impose l’Union européenne et ne peuvent même pas manger plus d’une fois par jour ? «Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra !».

La guerre que nous menons est à la fois cognitive et spirituelle, le champ de bataille étant celui de nos esprits et de nos âmes, ce que nos «élites» démoniaques savent pertinemment. D’où la liturgie, le symbolisme (notamment du veau d’or et l’entrée du «cheval pâle» monté par la Mort, cf. Apo 6, 8) et les rituels soigneusement élaborés.

Le vice de fond des JO

N’oublions pas, enfin, ce que sont les Jeux olympiques en eux-mêmes : un spectacle païen remis au goût du jour par un laïcard et athée avoué, Pierre de Coubertin (1863 – 1937), qui prétendait pouvoir faire «la fraternité universelle» au moyen de jeux publics (ludi circenses => panem et circenses), là où l’Église catholique aurait soi-disant «échoué». La logique aurait toutefois dû permettre à de Coubertin de déceler la défaillance flagrante de son raisonnement œcuméniste axé sur la «fraternité universelle» prétendument réalisée par le truchement d’une compétition sportive internationale. Car, pour avoir des frères, la condition sine qua non est évidemment d’avoir un Père reconnu comme tel. Sans un Père digne de ce noble nom, il ne peut y avoir ni filiation ni fraternité, lesquelles ne peuvent exister réellement là où règne l’idole de la classification des peuples, conditionnée par le désir mimétique de triompher des autres en tant que concurrents. Dans le Corps mystique du Christ, il n’y a pas d’âme plus baptisée qu’une autre, fût-ce celle de celui qui est appelé à la fonction de souverain Pontife. Dans le Corps mystique du Christ, c’est l’harmonie (ontologique) qui prévaut, et non la compétition puérile et païenne.

On ne sauve pas son âme aux dépens de celle d’autrui. La compétition à laquelle nous devons nous livrer pour gagner, en nous sanctifiant, se fait contre nos vices, en grandissant dans la vertu. Ce faisant, nous pouvons espérer remporter la couronne incorruptible (1 Cor 9, 24-25).