Des sources crédibles ont confirmé à l’Express DZ la mort de Abdelhakim es-Sahraoui, n°2 de l’Etat islamique « Daesh » au Nord-Mali, dans la périphérie du cercle de Ménaka, dans un accrochage avec des unités de combat opérationnelles étrangères.
L’information a été diffusée à partir du 17 août, mais il fallait vérifier et authentifier, ce qui n’était pas chose facile à un moment où le Mali vit au rythme du pronunciamiento opéré contre le président IBK.
Bien que n’ayant pas été encore confirmée par l’état-major français, qui pilotait l’opération, la mort du numéro 2 de « l’Etat Islamique au Grand Sahara » ne fait quasiment l’objet d’aucun doute, affirment des médias maliens. La mort d’Abdelhakim Al-Sahraoui a été confirmée par plusieurs sources locales très au fait du dossier sécuritaire.
Normalement, le Nord-Mali est le fief par excellence d’Al Qaida et de Ansar Eddine, lesquels ont fusionné pour former l’organisation dite « Nosrat al islam wal muslimin », mais depuis peu, l’Etat islamique, chassé d’Irak et de Syrie, a pu essaimer en sud Libye, puis de là, au Nord-Mali et au Niger, donnant une seconde vie à une organisation qui a été totalement décimée par ses lourdes pertes dans ses fiefs d’origine, et par la mort, jamais encore confirmée, de son chef Abou Bakr Al Baghdadi.