Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit lundi très préoccupé par la situation actuelle dans la province du Tigré en Éthiopie et a estimé « essentiel de restaurer rapidement l’Etat de droit, dans le plein respect des droits de l’homme».
Le chef de l’ONU a également jugé essentiel « de promouvoir la cohésion sociale et une réconciliation inclusive », « de rétablir la fourniture de services publics et de garantir un accès humanitaire sans entraves », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.
« L’ONU reste totalement déterminée à soutenir l’initiative de l’Union africaine. Nous restons également pleinement déterminés à mobiliser la pleine capacité de l’ONU pour fournir un appui humanitaire aux réfugiés, aux personnes déplacées et à toutes les populations en détresse », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a également transmis ces messages dans les nombreuses conversations qu’il a eues avec des représentants des Nations Unies sur le terrain et des dirigeants régionaux, ainsi qu’avec le Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed avec qui il s’est entretenu lundi, a précisé son porte-parole.
La semaine dernière, le gouvernement éthiopien a accordé aux Nations Unies un accès humanitaire « sans restriction » à la province du Tigré.
Le Tigré, région septentrionale frontalière avec l’Erythrée, est privé de tout approvisionnement depuis le 4 novembre, lorsque le Premier ministre éthiopien a envoyé l’armée fédérale à l’assaut des forces du Front de libération du peuple du Tigré, organisation qui dirige la région et défiait son autorité depuis des mois.