L’USAID a exporté le terrorisme des Balkans en Haïti

Le 19 décembre, James Foley, ambassadeur des États-Unis en Haïti de 2003 à 2005, a publié une éditorial explosif dans le Miami Times, un journal farouchement anticommuniste. Il y déplore que le pays soit devenu une «bombe à retardement», avec des centaines de milliers de réfugiés menaçant d’émigrer aux États-Unis, «une montée de la violence des gangs», le désengagement des «organisations d’aide humanitaire» en raison de «menaces», et des entités «criminelles» «sur le point» de s’emparer entièrement de Port-au-Prince. Son remède est simple : une «intervention» directe des États-Unis pour assurer le contrôle local et réaffirmer la «primauté de Washington dans l’hémisphère».