Orientul Mijlociu

Le premier dit : «Le sionisme n’aurait jamais pu gagner sans l’holocauste». Le second ajoute : «Netanyahou, il a fait un peu exprès de laisser faire pour reconquérir Gaza». Qui sont-ils ? Où s’expriment-ils ? Combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’ils ne soient injuriés dans tous les médias, convoqués par la police et gardés à vue ? Eh bien il s’agit respectivement de Daniel Cohn-Bendit et de Luc Ferry, ça se passe sur LCI et nous sommes le 19 mai 2025. Quant à la réprobation publique et à la convocation au commissariat, nous attendons encore. Ainsi va la tectonique des plaques.1

Quand Ursula von der Leyen et le G7, prônant la paix, bénissent la guerre d’Israël, déclenchant un brasier en Iran tout en fermant les yeux sur un possible génocide à Gaza, l’abîme gronde. Comme dans l’allégorie de Platon, où des prisonniers enchaînés prennent des ombres pour la réalité, les peuples sont hypnotisés par des mensonges géopolitiques. Une citoyenne ordinaire crie pour les sans-voix. Oserons-nous voir, ou au moins percevoir ne serait-ce qu’une infime lueur, avant l’abîme ?

Today a round of urgent talks concluded in Geneva between European-American representatives and Iran’s Foreign Minister Araghchi. The talks reportedly went nowhere as Iran rejected calls to end all enrichment, and instead rebutted that Iran will not negotiate with anyone until all attacks by Israel first cease.

A woman who tricked and infiltrated Iran’s ruling class is revealing new details about her encounters with some of the most powerful men in Iran – and shares a dire warning.

Catherin Perez-Shakdam, a French analyst, Middle East expert, who leads the advocacy group We Believe in Israel, came face-to-face with Iran’s Supreme Leader Ali Khamanei in 2017 after being invited for a private visit by the top leader.

On June 11, 2025, two days before he was killed in Israel’s strikes on Iran, IRGC commander Hossein Salami said in a speech at the Center for Documentation, Research, and Dissemination of the Legacy of the Iran-Iraq War that the Iran-U.S. war did not end with the 1980-88 Iran-Iraq War, but only changed its face. According to him, despite the changes to the areas and the deployment of forces, the essence of the struggle remains the same: Iran is on one axis, and America is on the other.

Israel and Iran launched fresh attacks on Sunday, killing and wounding civilians and raising concerns of a broader regional conflict, with both militaries urging civilians on the opposing side to take precautions against further strikes.

On the night the Ayatollah Khomeini died, 3 June 1989, I was fast asleep in a guest room at the Tehran home of a famous cinematographer, a friend of my bohemian parents. The adults were glued to state TV in the living room. Contraband booze flowed, as usual, fortifying the voices of the speculators. The commotion woke me, prompting me to waddle downstairs to berate the adults: “Can’t you people see some of us are trying to sleep here!” I was four years old.

To stop Iran’s drive to build nuclear weapons, Israel eliminated nine top scientists and experts whose knowledge was critical to Tehran’s initiative. Israel explained that it struck on the night of June 12-13 because Iran’s nuclear weapons activities had “accelerated significantly” in recent months.

Tehran has long denied that it ever had a nuclear weapons program, but the evidence clearly shows otherwise. The effort was initially known as the Amad Plan, but amid fear of discovery in 2003, the clerical regime downsized and dispersed the program’s activities to preserve them while allowing the work to progress on a more limited scale. Many became part of the Organization for Defense Innovation and Research, known by its Persian acronym, SPND.

Le monde moderne n’est plus gouverné, il est possédé. Possédé par des individus enivrés par leur propre reflet, imprégnés d’un délire de grandeur qui dépasse les limites de la simple ambition pour se muer en pathologie. Cette maladie du pouvoir, qui touche certains hommes et parfois même des foules entières, s’appelle le syndrome d’hybris. Ce n’est pas seulement une maladie psychologique, c’est une mutation, une forme de folie collective, qui se répand comme une traînée de poudre à travers les rouages du monde moderne. Ce mal, à l’apparence clinique, défigure la réalité, transforme la gestion d’une nation en une scène de théâtre où l’autorité devient une idolâtrie et où le pouvoir se confond avec l’omnipotence divine. Ces dirigeants psychopathes, de plus en plus nombreux, se voient désormais investis d’une mission divine, d’un pouvoir infaillible et immortel. Ils sont convaincus de ne jamais pouvoir être touchés, et cette certitude devient leur curseur moral. Ils se croient au-dessus des lois humaines, des frontières de la morale, au point d’imposer à d’autres peuples une vision du monde aussi fanatique qu’implacable.

«Docteur Folamour ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe»…
Le film de Kubrick n’a pas pris une ride. Surtout son titre…

Chroniques de la 885ème 886ème guerre mondiale.