Alors chef de milice, Ejmi al-Atiri a vu sa vie basculer lorsqu’il a arrêté le fils de Mouammar Kadhafi, un jour de novembre 2011. Il livre en exclusivité le récit de cette capture qui a sans doute changé la face de la Libye.
Lancé dans une réforme de la Constitution qui devrait lui permettre de briguer un nouveau mandat mais qui a bien des détracteurs de Bangui à Paris, Faustin-Archange Touadéra veut jouer la carte du soutien populaire. Il s’appuie notamment sur un homme, Blaise Didacien Kossimatchi, héraut mobilisateur et symbole menaçant des dérives de la présidence.
Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit à New York, au siège des Nations unies. Bamako a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant détenir des preuves d’un soutien de Paris aux groupes terroristes maliens.
Emmanuel Macron est attendu ce jeudi 25 août en Algérie. Une visite officielle pour relancer la relation entre les deux pays. Paris et Alger espèrent tourner la page d’une série de malentendus et de tensions.
Après avoir quitté le Mali, les soldats français de la force Barkhane font désormais face à des réticences au sein de la population au Niger.
Au Niger, 15 organisations de la société civile se sont coalisées au sein d’un mouvement baptisé M62 créé pour exiger le départ de Barkhane. Selon Abdoulaye Seydou, le leader du M62, la force Barkhane “est nuisible à notre pays et à notre peuple pour trois raisons. Elle empêche toute collaboration avec le Mali. Ensuite, nous ne comprenons pas l’agenda de la France.”
L’ONU a exprimé auprès du chef de la junte en Guinée ses “profondes préoccupations” devant l’évolution de la situation des droits humains après la mort de plusieurs personnes lors de récentes manifestations et l’arrestation de nombreuses autres.
“Le ministère de la Santé a confirmé à ce stade le bilan de 21 morts et 117 blessés”.
Le bilan de l’attaque d’un hôtel de Mogadiscio par des islamistes radicaux shebab, qui duré 30 heures et s’est terminée samedi vers minuit, est monté à 21 civils tués, a annoncé dimanche le ministre somalien de la Santé.
Moins d’une semaine après l’attaque du camp de Kati, où vit le président Assimi Goïta, le groupe jihadiste clame dans une vidéo qu’il s’est déployé autour de Bamako pour y intervenir « de jour comme de nuit ».
La vidéo dure quatre minutes. Face à la caméra, Mahamoud Barry, dit Abou Yahya, un membre du Conseil de la Choura, l’organe décisionnaire du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), d’Iyad Ag Ghaly, apparaît en boubou marron, un turban blanc sur la tête. L’intéressé a un message à adresser aux Maliens et, pour l’exprimer, il a choisi le bamanankan.
Largement dépendante du secteur minier, Kinshasa a officiellement lancé les appels d’offres pour 30 blocs pétro-gaziers (au lieu de 16 initialement prévus), dont deux appartenant au magnat israélien Dan Gertler. De quoi susciter l’appétit des géants.