Families protest amid claims men who went to work in UAE were given military training and then sent to Libya to guard oil fields
Sudan’s government has been accused of failing young men who claim they were tricked into guarding Libyan oil facilities by a security firm from the United Arab Emirates.
La lutte contre le terrorisme international se poursuit au Sahel. Les nouveaux succès conjoints de l’Alliance des États du Sahel et de la Russie confirment une fois de plus qui combat réellement la menace terroriste et qui ne fait que semblant. Ou, pire encore, qui a activement encouragé les groupes terroristes et continue de le faire.
As violence and instability rise, African countries must reaffirm their commitment to protecting children and support DDR initiatives.
Roughly 21 000 children have been recruited as soldiers by government forces and armed groups across Africa in the past five years. In 2020, around 337 million children lived within 50 km of active conflicts worldwide, with 118 million in Africa, where one in six risked being recruited.
C’est une course contre la montre que le Pentagone a enclenchée avant que le président Donald Trump prenne ses fonctions. Après avoir détruit l’Iraq, le Libye, Gaza, le Liban et la Syrie, il lance ses hommes contre le Yémen. Ne prenez pas les apparences pour la réalité : officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah et les États-Unis aux attaques contre des navires occidentaux. En réalité, la destruction du Yémen n’est qu’une étape dans celle de l’ensemble des institutions politiques du Moyen-Orient élargi. Ne croyez pas ce que l’on vous dit sur l’inéluctabilité du choc des civilisations, tout ceci n’est qu’une mise en scène pour vous faire accepter l’inacceptable.
Depuis le 7 octobre 2023, nous assistons à un massacre des Palestiniens, à une invasion du Liban et de la Syrie. Depuis deux semaines, la guerre se déplace au Yémen.
Comme toujours, les médias internationaux segmentent les informations et nous expliquent chaque évènement par certains facteurs locaux, parfois exacts, parfois faux. Pendant que nous nous dépatouillons avec cette mixture, nous ne parvenons pas à percevoir que tous ces évènements appartiennent un plan plus large et qu’il n’est pas possible de vaincre sur un front si l’on ignore jusqu’où il s’étend.
Ce à quoi nous assistons est la troisième étape du plan élaboré par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski, en 20001. Dans la tradition états-unienne, que le général Smedley Butler avait résumé en 1933 dans son célèbre discours War Is a Racket (La Guerre est un racket)2, le Pentagone s’est donné pour mission de détruire toutes les institutions politiques du «Moyen-Orient élargi» (c’est-à-dire d’une zone allant de l’Algérie au Kazakhstan en passant par la Somalie, à l’exception d’Israël et éventuellement du Maroc).
Smedley Butler expliquait : «J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix».
Aujourd’hui, les forces armées états-uniennes, dont la mission n’est pas de défendre l’intégrité territoriale de leur pays, mais de défendre le capitalisme dans sa version la plus sombre (la défense de la patrie US incombe à la seule Garde nationale), détruisent l’Iraq depuis 2003, la Libye et la Syrie depuis 2011, le Yémen depuis 2014, et bientôt l’Iran.
Le docteur Henry Kissinger aurait dit : «It may be dangerous to be America’s enemy, but to be America’s friend is fatal» (Il est dangereux d’être un ennemi de l’Amérique, mais être son ami est fatal).3
C’est ce qu’avait dit Mouammar Kadhafi, au sommet de la Ligue arabe de 2008 : non seulement les États-Unis ne respectent pas leurs alliés, mais ce sont généralement leurs premières victimes. Il prenait l’exemple du président iraquien Saddam Hussein, ancien agent de la CIA, pendu après que son pays ait été vaincu, et mettait en garde ses confrères4. Il a pourtant par la suite fait alliance avec le président George Bush Jr. et démantelé son arsenal nucléaire. Il en fut chaleureusement remercié avant que son pays ne soit détruit et qu’il soit lynché.5
En 20026, l’Arabie saoudite était parvenue de justesse à échapper à la destruction. Mais ce n’est que partie remise. Dans ce jeu sinistre, chaque domino est appelé à tomber l’un après l’autre. Sans exception.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), qui fait autorité en matière de commerce des armes, les États-Unis ont fourni 22 milliards de dollars d’armement à Israël pendant le massacre des Gazaouis. Ces armes comprennent, entre autres, 70 000 tonnes de bombes, c’est-à-dire autant que toutes celles utilisées pour détruire à la fois Dresde, Hambourg et Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale.
Nous persistons à tenir Benyamin Netanyahou comme responsable du nettoyage ethnique à Gaza. Certes, c’est lui qui en a pris la responsabilité dans la lignée des déclarations de son maître Vladimir Ze’ev Jabotinsky, mais il n’est qu’un petit exécutant de la politique de Washington7. De même, nous pouvons accuser Netanyahou de mettre en œuvre le plan d’Oded Yinon8 au Liban et le plan «A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm» (Une rupture nette : une nouvelle stratégie pour sécuriser le royaume d’Israël)9 en Syrie. Tout cela est important, mais partiel.
Nous persistons à tenir les Britanniques pour responsables de la progression du sectarisme au Moyen-Orient. Certes, c’est eux qui, avec Lawrence d’Arabie, organisèrent la Grande révolte arabe de 1916-1918 qui mit au pouvoir les Séoud et la secte des Wahhabites en Arabie saoudite. Certes, ce sont eux qui, avec Lord Herbert Samuel, organisèrent la Grande révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire. Certes, ce sont eux qui, avec Sir James Craig, ont organisé le Printemps arabe des années 2011-2012 qui mit au pouvoir la Confrérie des Frères musulmans en Égypte. Et ce sont eux, encore, qui se tiennent aujourd’hui derrière Ahmad el-Chareh à Damas. Mais s’ils soutiennent systématiquement les guerres des États-Unis et en profitent toujours pour en tirer profit, ce ne sont pas eux qui mènent le jeu.
Nous voyons aujourd’hui la guerre se déplacer au Yémen. Ce pays est déjà profondément marqué par les opérations préliminaires qui s’y déroulent depuis 2014 : près de 400 000 morts, directs ou indirects. Officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah, officiellement les États-Unis et le Royaume-Uni répliquent, quant à eux, aux attaques contre des navires en mer Rouge. Mais Ansarullah ne fait que soutenir les civils gazaouis massacrés par les FDI, ce que nous devrions tous faire. Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni le 30 décembre à New York, n’a pu que se rendre à l’évidence : «Ce n’est que par une approche unie et coordonnée que nous pouvons espérer parvenir à la paix et à la sécurité pour tous les peuples du Yémen et de la région». Il n’y a qu’une seule guerre au Moyen-Orient élargi depuis 23 ans.
Le Pentagone avance à marche forcée, sachant que, le 20 janvier, Donald Trump sera réinvesti président des États-Unis. Or, c’est lui qui, le 21 mai 2017 à Riyad, a stoppé la «guerre sans fin», en exigeant de certains régimes arabes qu’ils cessent de soutenir les organisations terroristes affiliées au Pentagone10. Celle-ci avait dû s’interrompre jusqu’aux élections truquées de 2020.
For more than a decade, the Sahel has been subject to a protracted insurgency carried out by affiliates of the global terror networks of al-Qaeda and the Islamic State. As the first country affected by this insurgency, Mali has responded by drastically modifying its response to violent extremism. The regional spillover of violent extremism has elicited similar counterterrorism responses from Bamako’s neighbors, with Niger most recently adopting a counterinsurgency model shaped by Mali’s and Burkina Faso’s policies. Although not in the Sahel, Mozambique has faced similar struggles in containing violent extremism and, like Mali and Niger, has implemented multiple counterterrorism programs to curtail the expansion and public support of jihadist groups. Conventional responses to violent extremism—such as the deployment of national military forces and the enlistment of international counterterrorism support—have not been successful and instead have resulted in each state adopting more localized approaches to eliminating the jihadist threat. This increasingly localized approach is often conducted through the deployment of civilian counterterrorism militias—also known as community-led self-defense groups, local militias, local forces, or simply civilian militias. Sometimes sponsored by the state, these local militias are intended to operate independently of national defense forces. However, tangential state status has not only afforded these groups funding and equipment, but it has also justified illicit behavior and discriminatory practices that have added additional threats to national counterterrorism agendas.
Analysing how separatist camps near communities in the region provide a hideout for the insurgents, a cover for their cache of weapons, and a grave for their victims.
As far as many residents of southeastern Nigeria are concerned, the vast stretch of interstate borderland between Anambra and Imo state is no man’s land — except for the few who find haven in the area.
Resolution allows deployment of 12,626 personnel – but it is unclear if Ethiopia will stay part of peacekeeping force amid territory dispute
The UN has authorised a new African peacekeeping mission to continue supporting Somalia in its fight against al-Shabaab, the insurgent group affiliated with al-Qaida, but there are doubts about whether troops from neighbouring Ethiopia will remain part of the deployment.
Abstract: The Yemen-based Houthis’ top priority is the continued development of their unmanned vehicle and missile programs. Both programs are vital to the Houthis’ ability to exert leverage over both their domestic and external enemies. Securing supply chains and funding for the programs, especially funding and supplies that are independent of Iran, is a key objective for the Houthi leadership. To this end, the Houthis have deepened their relationship with Yemen-based al-Qa`ida in the Arabian Peninsula (AQAP). AQAP, in turn, has opened new doors for the Houthis to interact with Horn of Africa-based militant groups such as al-Shabaab. Both AQAP and al-Shabaab now act as facilitators and, to a degree, as partners that help the Houthis smuggle needed materiel into and out of Yemen. These relationships are also vital to the Houthis’ expanding efforts to fund their weapons programs and the broader organization. The Houthis’ relationship with al-Shabaab and Horn of Africa-based smugglers points to the organization’s growing footprint in the Horn of Africa.
Abstract: Over the past year, mercenaries from the Wagner Group, a private military company with very close ties to the Kremlin, deployed to Mali—first to Bamako, the capital, then to the central part of the country, then in the east all the way to Gao and Ménaka and in the north to Timbuktu. The arrival of Russian mercenaries hastened the departure of French and European forces. However, the Russian private military company did not deploy capable, disciplined, and well-equipped troops to fill the gap, and its brutal and indiscriminate counterinsurgency efforts are serving as a recruiting tool for the jihadis. A year after the arrival of the Russian mercenaries to Mali, the security situation has worsened. Despite ongoing fighting between al-Qa`ida and the Islamic State’s branches in the Sahel, the two terrorist groups are consolidating their sanctuaries and gaining an unprecedented range of action. With concern that Wagner may seek out Burkina Faso as its next client, the Russian mercenaries’ aggravation of the jihadi threat has very concerning implications for the stability and security of the region.