C’est un document accablant sur le rôle de Wagner en Centrafrique. L’organisation The Sentry, qui enquête sur les réseaux de prédation économique et financière dans les zones de conflit, a livré mardi un rapport sur les activités du groupe d’Evegueni Prigojine depuis son installation dans le pays il y a cinq ans. Appelée « Les architectes de la terreur », l’enquête restitue les témoignages d’horreurs de près d’une cinquantaine de victimes et de militaires ayant participé à des opérations du groupe russe.
Dans un nouveau développement, le groupe paramilitaire russe Wagner se voit attribuer un nouveau mécène après l’altercation de son chef Evguéni Prigogine avec Moscou.
Wagner dépend lourdement du ministère de la Défense russe, qui lui livre troupes, matériels et armes sur ses théâtres d’intervention.
Selon des sources anonymes proches du dossier, le pouvoir algérien a promis à Prigogine le financement de ses milices en Afrique mais surtout dans la région du Sahel.
Les motivations exactes de ce pays nord-africain pour soutenir le groupe Wagner ne sont pas encore claires, mais certains experts avancent la thèse d’une tentative de renforcer son influence dans la région où le groupe s’active déjà.
Cette décision d’Alger suscite des inquiétudes dans certains cercles internationaux notamment en Europe et aux états unis d’Amérique (USA), car le groupe Wagner est souvent impliqué dans des activités controversées et est accusé de crime et de violations des droits de l’homme.
Les tensions entre le chef de Wagner et le Kremlin ont éclaté récemment, ce qui a remis en question le financement continu du groupe. Evgueni Prigogine a défié publiquement le président russe, Vladimir Poutine, en menant une mutinerie armée qu’il a amené à moins de 400 kilomètres de Moscou avant de renoncer et de se replier en Biélorussie.
Les détails exacts de la querelle restent flous, mais il semble que des divergences d’opinions stratégiques et des problèmes de confiance aient conduit à une rupture entre le chef de Wagner et Moscou.
Face à cette situation, de nombreux observateurs craignaient que le groupe Wagner ne soit privé de son principal soutien financier, ce qui aurait pu affecter sa capacité à mener des opérations militaires à grande échelle à l’étranger. Cependant, ces préoccupations semblent désormais infondées, car l’Algérie s’est engagée à prendre en charge le financement de ce groupe.
La question qui se pose est de savoir quel impact aura l’apport financier algérien sur les opérations de Wagner et sur l’équilibre des pouvoirs dans la région où il s’active. Les observateurs occidentaux s’interrogent aussi sur les motivations géopolitiques de la décision d’Alger.
Pour Kelian Sanz-Pascual, analyste en géopolitique au sein du cabinet Cassini conseil, et chargé de recherche au centre Géode, il est certain que l’influence russe en Afrique ne va pas baisser pour autant. Elle pourrait simplement prendre une forme différente de ce qu’on a connu jusqu’à présent.
L’attaque shebab qui a fait cinq morts le week-end dernier au Kenya est la dernière d’une longue série. En un mois, les islamistes somaliens ont fait au moins 25 morts dans le pays, dont une vingtaine parmi les forces de sécurité. Comment expliquer cette recrudescence ? Et comment s’organisent les autorités kényanes pour y faire face ?
Many around the world closely followed the plight last week of five wealthy men who went missing aboard a Titanic-bound submersible. Meanwhile, researchers at the United Nations’ International Organization for Migration (IOM) updated the number of migrants who have died trying to reach Europe by sea this year: nearly 2,000.
La Russie continuera d’opérer en Centrafrique, avec le groupe Wagner qui combat actuellement la rébellion au côté de l’armée, ou un autre contingent, a affirmé lundi un haut responsable de la présidence de cet Etat d’Afrique centrale.
Pendant des décennies, la République islamique d’Iran s’est engagée dans des confrontations asymétriques avec des rivaux régionaux au Moyen-Orient, étendant son influence en soutenant des groupes terroristes tels le Hezbollah libanais et les Houtis avec du matériel militaire et de l’entraînement.
Deux semaines après l’un des pires naufrages d’un bateau de migrants en Méditerranée, les dirigeants européens discutent jeudi à Bruxelles de la finalisation d’un accord avec la Tunisie destiné notamment à empêcher ces traversées et à lutter contre les passeurs.
Des moteurs confisqués, des canots laissés à la dérive, des manœuvres dangereuses provoquant la panique à bord… Les témoignages faisant état des pratiques violentes des gardes-côtes tunisiens à l’encontre des migrants qui tentent de rejoindre l’Europe sur des embarcations de fortune se multiplient depuis le discours virulent prononcé par le président Kaïs Saïed, en février, visant ces exilés subsahariens.
Following this weekend’s coup attempt in Russia by the Wagner Group, we are republishing our extensive JTTM study from August 31, 2022 on Wagner activity in Mali, where it has been working for the country’s military junta since December 2021. After it was announced that Wagner group leader Yevgeny Prigozhin would be relocating to Belarus, in a deal brokered by Belarusian President Alexander Lukashenko,[1] Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said on June 26, 2023 that the group will continue its operations in Mali and that the events of the past few days would not affect Russia’s ties with “partners and friends.”[2]
Au Soudan, des combats entre l’armée régulière et le Sudan People’s Liberation Movement–North (SPLM-Nord), un groupe armé local, ont été signalés le 25 juin 2023 dans la région du Nil Bleu, à la frontière avec l’Éthiopie. Un nouveau front dans le conflit soudanais qui a débuté le 15 avril 2023 entre les troupes du général al-Burhan et les Forces de soutien rapide du général Hemedti ?