Spreading a “Moderate Islam”? Morocco’s New African Religious Diplomacy

Between 22 May and 15 June 2015, King Mohammed VI travelled consecutively to Senegal, Guinea-Bissau, Côte d’Ivoire and Gabon with a view to accelerating an African development and cooperation policy in which Morocco wished to position itself. By 2020, the palace aims to at least double its trade that showed a surplus of MAD 9.1 billion (about € 837 million) in 2012 [1]. But, of all the Moroccan initiatives to make this complete u-turn towards the South, it is the religious aspect of its diplomacy which appears to be the most important, the one in which Morocco has its best hand to play, in these times of rising jihadist violence south of the Sahara (Benkirane, 2016).

Cu ochii către Libia

Aproape 90.000 de migranţi au ajuns în Italia numai în prima jumătate a acestui an, după ce au traversat Mediterana, pornind de pe malul libian. După anul 2011, respectiv după începutul Primăverii Arabe în Orientul Mijlociu şi Africa de Nord, cifrele care arată dimensiunea valului de migraţii către Europa fluctuează ameţitor de la an la an şi chiar de la lună la lună, de la câteva mii de oameni la sute de mii. Nu vorbim acum despre refugiaţii care vin din zonele afectate de aceste revoluţii, cum sunt sirienii, ci de migranţii din Africa care au profitat de haosul instalat după căderea dictatorului libian Muammar Gaddafi pentru a găsi o rută către Europa, în special cu destinaţia Italia, Spania, Malta.

Spectre of Bashagha coup haunts Sarraj amid protest – Arab Weekly

The popular movement rejecting the Libyan Presidency Council, headed by Fayez al-Sarraj, continues to expand to include most cities in western Libya. The movement threatens to evolve into a widespread social explosion amid a sharp escalation of the internal conflicts between the pillars of the Sarraj government, as the GNA’s prime minister is reportedly wary of an approaching coup by his rival, Interior Minister Fathi Bashagha.

Mali : le piège de 2012 plane-t-il encore sur le pays ?

Les meneurs des évènements du 18 août agissent de manière diamétralement opposée à ceux qui ont perpétré le coup d’Etat de Mars 2012. Cela est un fait. La méthode, le discours et les actes semblent bien plus posés et réfléchis. Pas étonnant vu qu’ils sont tout de même des officiers supérieurs. Pour autant, un excès d’enthousiasme ne doit pas faire oublier aux Maliens qu’il s’agit d’un évènement grave qui a des répercussions et qui se juge non pas dans l’immédiat mais sur la durée.

Au Mali, une junte militaire qui “connaît les normes internationales et sait les utiliser”

Depuis le 18 août, des militaires se sont emparés du pouvoir au Mali, en poussant le président Ibrahim Boubacar Keïta à la démission. Des événements qui rappellent le coup d’État déclenché en mars 2012 par une rébellion de militaires en colère. Mais selon la politologue Niagalé Bagayoko, la junte actuelle a un profil différent de celle qui avait pris le pouvoir il y a huit ans. Elle s’est, selon elle, mieux organisée et préparée au coup d’État.