« Certains ont été exécutés à bout portant » : au Mali, l’armée de nouveau accusée d’exactions
Selon Human Rights Watch, au moins 34 civils ont été tués par des soldats maliens entre octobre et mars. La justice militaire s’est saisie des dossiers, amorçant une lente marche contre l’impunité.
C’est un rapport qui embarrasse l’armée et les autorités maliennes. Mardi 20 avril, Human Rights Watch (HRW) a lancé une nouvelle série d’accusations visant des soldats maliens qui, depuis le début de la guerre en 2012, sont régulièrement mis en cause mais rarement punis. Selon le rapport de l’ONG de défense des droits humains, des militaires auraient tué au moins 34 villageois et en auraient fait disparaître au moins seize autres lors d’opérations antiterroristes menées entre octobre et mars dernier dans la région de Mopti.