Longtemps cible des intégristes, les soufis libyens sortent de l’ombre

Les murs sont par endroit éventrés, le minaret criblé de balles et certains esprits toujours traumatisés, mais la vie reprend son cours dans la zaouïa al-Asmariya, le plus important sanctuaire soufi de Libye, partiellement détruit par des islamistes radicaux.
Une poignée d’élèves assis en cercle retranscrivent sur des tablettes en bois les versets coraniques dictés par leur enseignant. Dans une salle adjacente à la madrassa (école d’enseignement coranique), d’autres consultent quelques-uns des vieux manuscrits sur la théologie ou le droit musulman que compte la bibliothèque.