Explainer: tracing the history of Sudan’s Janjaweed militia

Former Sudanese president Omar al-Bashir was finally removed from power after six months of peaceful protest earlier in 2019. The protesters were hopeful for a new beginning but their quest for a civilian government has been shut down by a military council that includes Mohamed Hamdan Dagalo, generally called Hemedti, the leader of a paramilitary unit called the Rapid Support Forces that has its roots in the Janjaweed. Tsega Etefa explains who the Janjaweed are and why their presence doesn’t bode well for peace in Sudan.

Darfur Destroyed: Ethnic Cleansing by Government and Militia Forces in Western Sudan

SUMMARY

The government of Sudan is responsible for “ethnic cleansing” and crimes against humanity in Darfur, one of the world’s poorest and most inaccessible regions, on Sudan’s western border with Chad. The Sudanese government and the Arab “Janjaweed” militias it arms and supports have committed numerous attacks on the civilian populations of the African Fur, Masalit and Zaghawa ethnic groups. Government forces oversaw and directly participated in massacres, summary executions of civilians-including women and children – burnings of towns and villages, and the forcible depopulation of wide swathes of land long inhabited by the Fur, Masalit and Zaghawa. The Janjaweed militias, Muslim like the African groups they attack, have destroyed mosques, killed Muslim religious leaders, and desecrated Qorans belonging to their enemies.

AES-Russie : lutte conjointe à succès contre le terrorisme

La lutte contre le terrorisme international se poursuit au Sahel. Les nouveaux succès conjoints de l’Alliance des États du Sahel et de la Russie confirment une fois de plus qui combat réellement la menace terroriste et qui ne fait que semblant. Ou, pire encore, qui a activement encouragé les groupes terroristes et continue de le faire.

Keeping The Spotlight On Africa’s Child Soldiers – Analysis

As violence and instability rise, African countries must reaffirm their commitment to protecting children and support DDR initiatives.

Roughly 21 000 children have been recruited as soldiers by government forces and armed groups across Africa in the past five years. In 2020, around 337 million children lived within 50 km of active conflicts worldwide, with 118 million in Africa, where one in six risked being recruited.

Après l’Irak, la Libye, Gaza, le Liban et la Syrie, le Pentagone attaque le Yémen

C’est une course contre la montre que le Pentagone a enclenchée avant que le président Donald Trump prenne ses fonctions. Après avoir détruit l’Iraq, le Libye, Gaza, le Liban et la Syrie, il lance ses hommes contre le Yémen. Ne prenez pas les apparences pour la réalité : officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah et les États-Unis aux attaques contre des navires occidentaux. En réalité, la destruction du Yémen n’est qu’une étape dans celle de l’ensemble des institutions politiques du Moyen-Orient élargi. Ne croyez pas ce que l’on vous dit sur l’inéluctabilité du choc des civilisations, tout ceci n’est qu’une mise en scène pour vous faire accepter l’inacceptable.

Depuis le 7 octobre 2023, nous assistons à un massacre des Palestiniens, à une invasion du Liban et de la Syrie. Depuis deux semaines, la guerre se déplace au Yémen.

Comme toujours, les médias internationaux segmentent les informations et nous expliquent chaque évènement par certains facteurs locaux, parfois exacts, parfois faux. Pendant que nous nous dépatouillons avec cette mixture, nous ne parvenons pas à percevoir que tous ces évènements appartiennent un plan plus large et qu’il n’est pas possible de vaincre sur un front si l’on ignore jusqu’où il s’étend.

Ce à quoi nous assistons est la troisième étape du plan élaboré par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski, en 20001. Dans la tradition états-unienne, que le général Smedley Butler avait résumé en 1933 dans son célèbre discours War Is a Racket (La Guerre est un racket)2, le Pentagone s’est donné pour mission de détruire toutes les institutions politiques du «Moyen-Orient élargi» (c’est-à-dire d’une zone allant de l’Algérie au Kazakhstan en passant par la Somalie, à l’exception d’Israël et éventuellement du Maroc).

Smedley Butler expliquait : «J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix».

Aujourd’hui, les forces armées états-uniennes, dont la mission n’est pas de défendre l’intégrité territoriale de leur pays, mais de défendre le capitalisme dans sa version la plus sombre (la défense de la patrie US incombe à la seule Garde nationale), détruisent l’Iraq depuis 2003, la Libye et la Syrie depuis 2011, le Yémen depuis 2014, et bientôt l’Iran.

Le docteur Henry Kissinger aurait dit : «It may be dangerous to be America’s enemy, but to be America’s friend is fatal» (Il est dangereux d’être un ennemi de l’Amérique, mais être son ami est fatal).3

C’est ce qu’avait dit Mouammar Kadhafi, au sommet de la Ligue arabe de 2008 : non seulement les États-Unis ne respectent pas leurs alliés, mais ce sont généralement leurs premières victimes. Il prenait l’exemple du président iraquien Saddam Hussein, ancien agent de la CIA, pendu après que son pays ait été vaincu, et mettait en garde ses confrères4. Il a pourtant par la suite fait alliance avec le président George Bush Jr. et démantelé son arsenal nucléaire. Il en fut chaleureusement remercié avant que son pays ne soit détruit et qu’il soit lynché.5

En 20026, l’Arabie saoudite était parvenue de justesse à échapper à la destruction. Mais ce n’est que partie remise. Dans ce jeu sinistre, chaque domino est appelé à tomber l’un après l’autre. Sans exception.

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), qui fait autorité en matière de commerce des armes, les États-Unis ont fourni 22 milliards de dollars d’armement à Israël pendant le massacre des Gazaouis. Ces armes comprennent, entre autres, 70 000 tonnes de bombes, c’est-à-dire autant que toutes celles utilisées pour détruire à la fois Dresde, Hambourg et Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale.

Nous persistons à tenir Benyamin Netanyahou comme responsable du nettoyage ethnique à Gaza. Certes, c’est lui qui en a pris la responsabilité dans la lignée des déclarations de son maître Vladimir Ze’ev Jabotinsky, mais il n’est qu’un petit exécutant de la politique de Washington7. De même, nous pouvons accuser Netanyahou de mettre en œuvre le plan d’Oded Yinon8 au Liban et le plan «A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm» (Une rupture nette : une nouvelle stratégie pour sécuriser le royaume d’Israël)9 en Syrie. Tout cela est important, mais partiel.

Nous persistons à tenir les Britanniques pour responsables de la progression du sectarisme au Moyen-Orient. Certes, c’est eux qui, avec Lawrence d’Arabie, organisèrent la Grande révolte arabe de 1916-1918 qui mit au pouvoir les Séoud et la secte des Wahhabites en Arabie saoudite. Certes, ce sont eux qui, avec Lord Herbert Samuel, organisèrent la Grande révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire. Certes, ce sont eux qui, avec Sir James Craig, ont organisé le Printemps arabe des années 2011-2012 qui mit au pouvoir la Confrérie des Frères musulmans en Égypte. Et ce sont eux, encore, qui se tiennent aujourd’hui derrière Ahmad el-Chareh à Damas. Mais s’ils soutiennent systématiquement les guerres des États-Unis et en profitent toujours pour en tirer profit, ce ne sont pas eux qui mènent le jeu.

Nous voyons aujourd’hui la guerre se déplacer au Yémen. Ce pays est déjà profondément marqué par les opérations préliminaires qui s’y déroulent depuis 2014 : près de 400 000 morts, directs ou indirects. Officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah, officiellement les États-Unis et le Royaume-Uni répliquent, quant à eux, aux attaques contre des navires en mer Rouge. Mais Ansarullah ne fait que soutenir les civils gazaouis massacrés par les FDI, ce que nous devrions tous faire. Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni le 30 décembre à New York, n’a pu que se rendre à l’évidence : «Ce n’est que par une approche unie et coordonnée que nous pouvons espérer parvenir à la paix et à la sécurité pour tous les peuples du Yémen et de la région». Il n’y a qu’une seule guerre au Moyen-Orient élargi depuis 23 ans.

Le Pentagone avance à marche forcée, sachant que, le 20 janvier, Donald Trump sera réinvesti président des États-Unis. Or, c’est lui qui, le 21 mai 2017 à Riyad, a stoppé la «guerre sans fin», en exigeant de certains régimes arabes qu’ils cessent de soutenir les organisations terroristes affiliées au Pentagone10. Celle-ci avait dû s’interrompre jusqu’aux élections truquées de 2020.

Civilian Militias in Mali, Niger, and Mozambique

Introduction

For more than a decade, the Sahel has been subject to a protracted insurgency carried out by affiliates of the global terror networks of al-Qaeda and the Islamic State. As the first country affected by this insurgency, Mali has responded by drastically modifying its response to violent extremism. The regional spillover of violent extremism has elicited similar counterterrorism responses from Bamako’s neighbors, with Niger most recently adopting a counterinsurgency model shaped by Mali’s and Burkina Faso’s policies. Although not in the Sahel, Mozambique has faced similar struggles in containing violent extremism and, like Mali and Niger, has implemented multiple counterterrorism programs to curtail the expansion and public support of jihadist groups. Conventional responses to violent extremism—such as the deployment of national military forces and the enlistment of international counterterrorism support—have not been successful and instead have resulted in each state adopting more localized approaches to eliminating the jihadist threat. This increasingly localized approach is often conducted through the deployment of civilian counterterrorism militias—also known as community-led self-defense groups, local militias, local forces, or simply civilian militias. Sometimes sponsored by the state, these local militias are intended to operate independently of national defense forces. However, tangential state status has not only afforded these groups funding and equipment, but it has also justified illicit behavior and discriminatory practices that have added additional threats to national counterterrorism agendas.

Ungoverned Forests In Southern Nigeria Are Fueling Crime And Sectarian Violence

Analysing how separatist camps near communities in the region provide a hideout for the insurgents, a cover for their cache of weapons, and a grave for their victims.

As far as many residents of southeastern Nigeria are concerned, the vast stretch of interstate borderland between Anambra and Imo state is no man’s land — except for the few who find haven in the area.

UN authorises new mission against al-Shabaab in Somalia

Resolution allows deployment of 12,626 personnel – but it is unclear if Ethiopia will stay part of peacekeeping force amid territory dispute

The UN has authorised a new African peacekeeping mission to continue supporting Somalia in its fight against al-Shabaab, the insurgent group affiliated with al-Qaida, but there are doubts about whether troops from neighbouring Ethiopia will remain part of the deployment.