Un nationalisme ukrainien exacerbé et sans fondement historique ?

En 1982, dans son livre «La politique de la France à l’égard de l’Ukraine, mars 1917-1918», Wolodymyr Kosyk affirme :

«Que [le peuple ukrainien] ait porté différents noms au cours de son histoire ne change rien au fait qu’il s’agit toujours du même peuple, ayant gardé les mêmes caractéristiques ethniques, le même caractère, la même spécificité, assimilant facilement les éléments venus s’y ajouter et refusant de s’identifier aux corps étrangers du point de vue national».

L’assassinat d’Ismaïl Haniyeh est un acte criminel et désespéré

L’assassinat par Israël du responsable du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran le 31 juillet, s’inscrit dans la volonté de Tel-Aviv de déclencher un conflit régional plus large. Il s’agit d’un acte criminel qui trahit le désespoir israélien.

Presque immédiatement après le début de la guerre de Gaza, le 7 octobre, Israël espérait exploiter son génocide dans la bande de Gaza pour atteindre son objectif à long terme d’une guerre régionale, qui mettrait Washington, l’Iran et d’autres pays du Moyen-Orient sur la sellette.

Malgré leur soutien inconditionnel au génocide de Gaza et aux divers conflits dans la région, les États-Unis se sont abstenus d’entrer dans une guerre directe contre l’Iran et d’autres pays.

Bien que vaincre l’Iran soit un objectif stratégique, les États-Unis n’ont ni la volonté ni les moyens de mener une telle guerre maintenant.

Après dix mois d’une guerre ratée contre les Palestiniens à Gaza et d’une impasse militaire contre le Hezbollah au Liban, Israël accélère une fois de plus ses actions en vue de déclencher un conflit plus large.

Cette fois-ci, cependant, l’État génocidaire s’engage dans un jeu où les risques sont énormes… le plus dangereux de tous ses paris.

Il a donc ciblé un haut dirigeant du Hezbollah en bombardant un immeuble résidentiel à Beyrouth mardi et, bien sûr, il a assassiné le dirigeant politique palestinien le plus célèbre et le plus populaire.

Haniyeh avait réussi à forger et à renforcer des liens avec la Russie, la Chine et d’autres pays au-delà du pré carré politique américano-occidental.

Le dirigeant palestinien a été tué dans la capitale iranienne, peu après avoir assisté à l’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian.

Cela a envoyé un message à la fois à la nouvelle administration iranienne, qui est prête à poursuivre l’escalade, et au Hamas, qui sait qu’Israël n’a pas l’intention de mettre fin à la guerre ou d’accepter un cessez-le-feu négocié. Ce dernier point est peut-être le plus pressant.

Depuis des mois, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu fait tout ce qui est en son pouvoir pour entraver les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre. En faisant assassiner le principal négociateur palestinien, Israël a délivré un message final et décisif : l’État d’occupation ne mise que sur la violence, et sur rien d’autre.

L’ampleur des provocations israéliennes pose toutefois un défi de taille au camp pro-palestinien au Moyen-Orient : comment répondre par des messages tout aussi forts sans accéder au souhait d’Israël d’entraîner l’ensemble de la région dans une guerre destructrice ?

Compte tenu des capacités militaires de ce que l’on appelle «l’axe de la résistance», l’Iran, le Hezbollah et d’autres sont certainement capables de relever ce défi malgré les risques encourus.

Il est tout aussi important de noter que l’escalade spectaculaire d’Israël dans la région a suivi un voyage de Netanyahou à Washington qui, mis à part de nombreuses ovations obséquieuses et éhontées devant le Congrès américain, n’a pas fondamentalement modifié la position des États-Unis, fondée sur un soutien inconditionnel à Israël sans implication directe des États-Unis dans une guerre régionale.

En outre, les récents affrontements entre l’armée, la police militaire et les partisans du courant fasciste en Israël suggèrent qu’un coup d’État en Israël pourrait être une possibilité réelle.

Comme l’a dit le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid : «Nous ne sommes pas au bord du gouffre, nous sommes dans le gouffre».

Il est donc clair pour Netanyahou et son cercle de fascistes qu’ils agissent dans un délai de plus en plus limité et avec des marges étroites. En assassinant Haniyeh, un dirigeant politique qui a essentiellement joué le rôle de diplomate, Israël a montré l’étendue de son désespoir et les limites que lui impose son échec militaire.

Compte tenu de l’ampleur criminelle à laquelle Israël est prêt à aller, un tel désespoir pourrait finalement conduire à la guerre régionale qu’Israël tente de déclencher depuis bien avant la guerre de Gaza.

En gardant à l’esprit la faiblesse et l’indécision de Washington face à l’intransigeance d’Israël, l’État d’occupation pourrait bien voir son souhait se réaliser.

J.O. 2024 : L’«inclusion» par l’exclusion et les blasphèmes

La tolérance à quoi

Tel est le monde que l’«élite» libérale, européiste et postmoderne préconise que vous acceptiez, au nom d’une «tolérance» qui s’autorise le plus grand mépris de tout ce qui est noble, saint, intelligent, édifiant et authentiquement grand : celui du spectacle démoniaque des Olympiades – wokiste – de Paris en 2024. Ah, qu’il est beau le «progrès» contemporain, n’est-il pas ? Des «élites» à l’avant-garde du «capitalisme éveillé» et qui signent leurs œuvres prônant la débauche et la fétidité contrenature, sans s’apercevoir qu’ils ne font que préparer et répéter les errements post-civilisationnels qui ont amené les effondrements des empires du passé…

Les bases civiles de l’OTAN

Pourquoi l’OTAN a-t-elle été si généralement acceptée en Europe par presque tous les grands partis politiques et, surtout, par les sociaux-démocrates ? Ses coûts économiques, ses guerres d’agression illégales, ses dommages environnementaux et les risques d’anéantissement nucléaire semblent en faire un élément de premier ordre. Il est peu probable que des militants politiques bien informés croient qu’une invasion de la Suisse ou du Danemark est imminente. Il existe d’importants mouvements anti-OTAN, tels que Non à la guerre, Non à l’OTAN, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas été en mesure d’inverser la tendance.

Backed by USA, Israel threatens wider war after Golan Heights blast

Fresh from receiving assurances of continued backing from the Biden-Harris administration in Washington, the Israeli regime immediately seized upon an alleged rocket attack in the Israeli-occupied Golan Heights that killed 12 Arab Druze children to threaten an offensive into Lebanon that could trigger a wider US-backed war against Iran.

‘Convivencia’, What Is It All About? – Analysis

Convivencia: Spanish noun, from convivir, to live with the other, used by historians in the 20th century to describe inter-religious coexistence in al-Andalus, between the 8th and 15th centuries. The roots of this word, and of its Occitan twin Convivéncia, lie in an ancient Pyrenean matrimonial alliance. (1) In the 8th century, Llívia, a small Pyrenean town in Cerdagne, welcomed an Amazigh/Berber-Occitan couple. He was killed, she was exiled, the marriage ended badly. But this union, later magnified by the romantics, continues to nourish the concept of Convivencia, a concept with strong political potential. A story of halted territorial expansion, a pact between dissidents, an “unnatural” marriage and, ultimately, the re-establishment of the warrior order.

The Iraq Report: Mosul’s long road to recovery after liberation from the Islamic State

On 21 July 2017, Iraq’s second city Mosul was liberated from the Islamic State after three years of brutal rule. But has the traumatised city recovered?

Mosul, located 465 km northwest of Baghdad on the west bank of the Tigris River, is the main city of Nineveh Governorate. It sits directly across from the ancient city of Nineveh and Jonah’s Tomb, also known as Al-Nabi Yunus Mosque.