Author: M Barbu

This terrorist attack destroyed any chance of an energy-driven Russian-German rapprochement, immediately catapulted Poland into the position of being one of the continent’s most pivotal energy hubs, and thus took the Anglo-American Axis’ plans for dividing and ruling Europe to the next level.

The unprecedented damage done to the Nord Stream pipelines Monday night was certainly an act of sabotage exactly as Denmark, Germany, Poland, and Russia suspect, though nobody can agree on who carried out this ecological terrorist attack in the Baltic Sea. Kiev, however, predictably blamed Russia for destroying its own pipeline in a remix of its earlier conspiracy theory alleging that Russia regularly bombs the Zaporozhye Nuclear Power Plant that’s also under its control. That ridiculous scenario can therefore reasonably be ruled out, especially since Moscow could just keep the tap turned off for technical reasons without risking getting caught sabotaging its own pipelines in NATO-controlled waters.

Poland might participate in these exercises in order to send a strong anti-Russian signal, but the extent to which it might pivot towards France and away from the US will depend in large part on the outcome of its upcoming presidential election.

Everyone in Europe is wondering what form French President Macron’s potential plans to extend his country’s nuclear umbrella over the rest of the continent could take, especially considering the risks that they could entail after Moscow’s very negative reaction. Putin suggested that Macron was following in Napoleon’s footsteps, while Foreign Minister Lavrov was much more direct in describing Macron’s words as a threat and even outright comparing him to Hitler. Macron’s move could therefore escalate tensions.

Moscou et Beijing poursuivent le travail conjoint dans le cadre du partenariat hautement stratégique qui lie les deux nations et puissances mondiales de premier rang. Comme à l’habitude des relations sino-russes contemporaines, indépendamment de la conjoncture internationale et des gesticulations d’une évidente minorité planétaire.

Je vous remercie de m’avoir invité à prendre la parole aujourd’hui à l’occasion de cet anniversaire historique. Le mois dernier, je me suis adressé au Conseil de sécurité des Nations unies à l’occasion du dixième anniversaire de la signature des accords de Minsk II. Les personnes intéressées peuvent consulter l’enregistrement sur le site UNTV. Ce jour-là, je m’en suis tenu à l’ordre du jour, à savoir l’Ukraine, la Crimée, le Donbass et la guerre en Ukraine, mais j’ai mentionné le Secteur droit, Stepan Bandera et la place du suprématisme blanc dans la politique ukrainienne, mais je n’ai pas fait de digressions. Aujourd’hui, je ne suis pas limité par le protocole et, avec votre permission, je ferai les digressions que je jugerai nécessaires.

Le recours à l’arme nucléaire : une propagande anxiogène ou la préparation à un réel danger ?

Les dernières déclarations bellicistes d’Emmanuel Macron ne sont que le énième exemple d’une tendance inquiétante : la banalisation dans le discours public de l’idée d’une troisième guerre mondiale.

À la fin de la guerre froide le consensus était, de part et d’autre du «rideau de fer», qu’une conflagration entre grandes puissances était nécessairement synonyme de catastrophe existentielle. Lorsqu’en novembre 1985 les présidents Reagan et Gorbachev ont fait à Genève leur déclaration historique affirmant qu’«une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée», cela a enterré, pour toujours pensait-on à l’époque, les craintes d’un tel conflit.

Les mercenaires sont de retour. Via les SMP, qui se multiplient, afin d’apporter des garanties de sécurité. Elles ne sont plus uniquement occidentales : nombreux sont les pays d’Asie à disposer de SMP. Entretien avec Valère Llobet.

Valère Llobet est doctorant en science politique, spécialiste des sociétés militaires privées. Il vient de publier Guerres privées. Les sociétés militaires à l’assaut du monde (Le Cerf, 2024). Propos receuillis par Jean-Baptiste Noé