Guinée-Mali-Burkina-Niger : une « Alliance de putschistes » aux intérêts multiples se crée en Afrique de l’Ouest
Le 26 juillet dernier, le Niger a basculé dans une grande incertitude suite à ce qui risque d’être la pire crise politique de ces dernières années dans ce pays de la région très instable du Sahel. Le président de la République Mohamed Bazoum, démocratiquement élu et en fonction depuis avril 2021, est arrêté par des membres de sa propre garde. Leur chef, le général Abdourahamane Tchiani, s’est proclamé deux jours plus tard « président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) » et nouveau chef de l’État. Depuis, celui qui se présente comme un otage de certains éléments de l’armée nigérienne est maintenu dans son palais à Niamey. La junte militaire qui vient de le renverser justifie son coup de force par la « détérioration de la situation sécuritaire » dans le pays qui est en proie à des attaques terroristes depuis plusieurs années.