Le sommet entre sept Etats d’Afrique de l’Ouest, membres de l’Initiative d’Accra, et plusieurs dirigeants européens en vue d’accroître leur coopération dans la lutte contre la propagation des violences terroristes du Sahel vers les côtes du golfe de Guinée, s’est clôturé mardi soir sans annonce majeure.
Les présidents du Bénin, du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, ainsi que des dirigeants du Niger et du Mali, ont ainsi rencontré à Accra des représentants de l’Union européenne (UE), de la Grande-Bretagne et de la France.
La dégradation de la sécurité au Sahel « menace d’engloutir toute la région de l’Afrique de l’Ouest », a prévenu le président ghanéen Nana Akufo-Addo à l’ouverture de cette réunion.
Lancée en 2017, l’Initiative d’Accra vise à intensifier les efforts régionaux pour faire face à la menace croissante des violences terroristes, qui touchent le Mali, le Burkina Faso et le Niger, et pourraient s’étendre aux pays côtiers.
Ces pays font face à la recrudescence des attaques terroristes jihadistes du groupe État islamique (EI) et d’Al Qaeda, en Afrique.