A fucking world !

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D’où je m’exprime !

Simple citoyen, j’accueille bientôt mes 58 années sur cette terre et je voudrais partager certaines observations et réflexions issues de multiples échanges, lectures et analyses émanant de contacts divers logés en Afrique, Caraïbes, Canada et Europe durant la décennie passée avec une acuité particulière sur les trois dernières ! Je ne saurais dire qu’il s’agit d’analyse au sens strict, car j’y mélange sans scrupule ce qui s’apparente à de l’opinion.

Je souhaite néanmoins m’adresser à la diversité communautaire du monde, d’où ce titre universel et sibyllin ; a fucking world ! qui aurait bien pu être prononcé par un certain président osant avouer publiquement «vouloir emmerder» une partie de ses concitoyens ; la chose est peu banal. Mais je crois en effet ne pas être tant isolé de part ce monde occidental quant à mon malaise et à de profondes interrogations sur sa direction. En soi, j’exprime une réelle appréhension face à un monde plongeant vers cet effrayant et indéfinissable fucking world.

En fait, il faut immédiatement corriger une erreur sémantique à l’emploi du terme monde occidental alors qu’il s’agirait – je le crois – de préciser les affres d’une caste, une techno strucure (ou encore un lead dominant !) œuvrant et aujourd’hui qualifié d’Occident collectif. Par extension, sur un plan tant philosophique que politique, faille-t-il comprendre que l’Occident collectif n’est pas – ne serait plus ! – THE EYES OF WORLD au sens rayonnement par-delà ses frontières (géographiques et civilisationnelles), mais ferait davantage l’objet d’un monde différent en transmutation, ou encore, un «quelque chose» de disruptif quant aux nouvelles valeurs progressistes si ardemment reflétées en son sein. Et donc, peut-on alors circonscrire la profonde confusion et les maux qui en découlent à peut-être un questionnement du caractère fondamental ; celui qui façonne l’idée, le concept ou l’offre capable de persuader sans menace, ou malice. En clair, l’Occident peut-il encore convaincre tant ses peuples qu’au-delà ?

Ce questionnement sur le caractère fondamental puisa non sa source mais son désir dans des lectures d’apogée – honteusement réputées élitistes – alors que devenu adulte puis surtout père responsable et cadre, par un processus difficile à décrypter mais néanmoins naturel, je devins fidèle abonné des Figaro, Le Monde, BFM business, Jeune Afrique, RTS, i-télé, France 24, RFI, Radio-Canada ou encore BBC Afrique. Ces organes étant précisément l’abreuvoir de ces lectures non élitistes mais réellement elliptiques (comprendre qui vrille l’esprit), n’ayant pour finalité que d’assécher ni une pensée faussement expansive ni même critique.

Inconscient de cette formidable subtilité – une escroquerie ! – à l’intellection et aussi sûr de mes choix d’alors, je fus (devrais-je pérorer et proclamer nous fûmes !) abondamment sevré à ces médias sans jamais rien interjeter de leurs développements. L’idée même d’une quelconque analyse propre suite à leurs allégations (je provoque si peu en préférant le terme allégation à développement !) eut été d’une incongruité ne pouvant effleurer un esprit savamment infertilisé.

Ingurgiter sans mâcher allait de soi, nous tous – chers lecteurs ! – fumes victimes consentantes et heureuses d’un immense gavage d’oie, sans pour autant qu’il puisse en sortir un foie de qualité, puisque rien n’en eut été ou disséqué ou déchiqueté.

Ainsi allant abreuvé, comme tant d’autres, jusqu’à la rupture de banc désormais consommée, par la grâce d’un long et périlleux processus d’inflexion initié au terme de la crise des subprimes.

Je tenais à livrer dans cette tribune une partie de mes échanges, réflexions et observations quant à l’idoine ré-instruite voulue libre et aujourd’hui (très !) sensiblement plus critique, face à l’océan d’incompréhension résultant du chamboulement d’un monde encore en ébullition et totalement surréaliste. Eh, oui, amie ou ami lecteur, la pensée fortement bousculée demeure dans un profond doute, en attentant une consolidation vers un modèle humain plus sain elle déglutit l’inepte.

Ceci étant et pour conclure cette longue introduction, l’honnêteté m’oblige ! J’avoue penaud ma posture d’homme sensible à la pensée de gauche, quoi qu’aujourd’hui en rejet total du socialisme ou social libéral, d’un jadis très furtif bobo écologiste et non davantage d’un radical de gauche ; tous ces concepts de philosophie politique sont devenus absconds. Comprenez que je suis en quête désespérée d’un idéal compatible avec ma propre socio- anthropologie, ou serait-ce l’inverse ! Cependant, de manière surprenante – parfois à bousculer ! – je découvris en des personnages publics, d’une toute autre posture politique et de croyances diverses, de réelles accointances notamment liées au questionnement du caractère fondamental, eu égard au chamboulement de nos mondes subi.

Cependant, le profond malaise ressenti n’est pas mien, car nous serions nombreux, trop nombreux. Et c’est bien là ce que voudrait vous soumettre au champ de la réflexion personnelle cette tribune.


Sur le fait d’une posture, sinon d’une approche d’idéologie politique difficile à lire quand tout apparait sans voie, sans aise. La distinction n’est plus une évidence en l’absence du débat élargi gage d’une potentielle adhésion populaire !

Le lead dominant (une intelligentzia présumée !) représentée par les personnels des masses médias, les experts encensés, les fifres politiques, les fonctionnaires de haut rang et rang médian, les politologues triomphants bref l’ensemble d’une caste et ses vigies assènent d’extrême droite, complotisme et fascisme à tout crin tout contestataire voulant proposer un axe de réflexion critique ! Mais que signifie aujourd’hui extrême droite et fascisme dans ce progressisme triomphant, national ou européen et même états-unien quand tout a gravement mu et demeure incompris ? Cela a-t-il encore un sens ?

Il faut dire qu’il y a encore 3 ans je n’aurais jamais pensé pouvoir accorder une once d’attention à certains personnages publics et organes qualifiés d’extrême droite, encore embué par un reliquat de pensées dogmatiques m’interdisant toute attention à leurs propos, nanti de mes résolutions progressistes et démocratiques. Et, par le fait, nous (vous et moi !) étions affermis dans une croyance voulue, notre, projetée au pinacle de cette posture originelle hautement démocratique. Donc aucun de leur propos ne purent être admis comme opposable. Il faut avouer que l’adhésion à ces postures progressistes et démocratiques habilement introduites par le jeu de l’ingénierie sociale, furent très commodes à la paresse intellectuelle car tout allait de soi et nous nous sentions reconnus et rassurés. L’ancrage fut sincère pour nous tous.

Idéologiquement amarré, je (entendez toujours nous !) m’interdisais toute attention à l’écoute d’iconoclastes (de vrais opposants à l’idée reçue) tels que Guy METTANT, Thierry MEYSSAN, Edouard HUSSON, Jean BRICMONT, Pierre-yves ROUGEYRON et d’autres tous tamponnés par le lead dominant d’être au moins disant, sympathisant, et au plus disant, acteur, à une extrême droite fascisante et par logique devant être honnis. Cependant, je découvris bien longtemps après que ces personnages publics cités furent tous différents, non inter-échangeables (je développerai cette notion plus avant) dans leur opinion ou posture et qu’ils proposaient des éléments de réflexion autres, pouvant nourrir la pensée sans néanmoins faire de soi un converti. Ces personnages évoqués s’opposent, par la diversité de leur proposition d’inflexion, au panel d’intellectuels institué par le lead dominant.

À l’inverse d’un type classé entre iconoclaste et dissident, l’inter-échangeabilité (ne pas confondre avec la polymorphie qui n’a pas la faculté de caste dominatrice) semble être une propriété essentielle du lead dominant (la caste, sa vigie et sa superstructure !) où acteurs et pions jouent vaillamment leurs partitions. L’inter- échangeabilité, est donc à l’image des clones Trudeau et Macron qui peuvent sans ambages, intervertir leur poste à la tête de leur État respectif sans que nul ne puisse y voir une quelconque différence. Ils illustrent parfaitement le concept d’inter- échangeabilité.

Telles sont les valeurs essentielles de l’inter-échangeabilité au travers du lead- dominant, clonage parfait des esprits, absence de personnalité propre, insensibilité et illusionnisme. L’on peut faire le même constat avec Rishi SUNAK (premier ministre du Royaume Uni), Jacinda ARDERN (première ministre de la Nouvelle Zélande), Anthony BLINKEN (secrétaire d’état des USA), Victoria NULAND (diplomate des USA), Giorgia MELONIE (première ministre d’Italie), Annalena BAERBOCK (ministre des Affaires étrangères d’Allemagne) entre autres, tous semblant être issus d’un unique gêne. En dépit d’adaptations mineures ou contextuelles, ces propriétés majeures tamponnent une même politique portée à travers un prosélytisme rageur, de nouveaux concepts idéologiques mis en œuvre au sein de ces pays – sans que jamais des débats francs et totalement ouverts ne puissent avoir lieu. Entendez par débat franc et ouvert, une contradiction «face à face» portée par les iconoclastes ou dissidents cités.

Chacun et chacune prendra soin d’analyser le fond du concept en question, au regard des politiques développées au sein des pays gouvernés par cet ensemble de clones !

Pour illustrer davantage parmi les effets de l’inter-échangeabilité – ici, sur un plan diplomatique, lors de la réunion annuelle de l’ONU en 2022, des représentants du lead dominant en firent une démonstration magistrale au moment du discours de Lavrov lorsque se levant d’un seul corps ils quittèrent la salle en signe de protestation.

Quelle est l’intelligence de la chose, dans un moment d’intense tension internationale où il faille conserver une ligne de dialogue avec l’adversaire, du moins dans une perspective de relation diplomatique ? D’autre part, lors du sommet du G7 en Bavière, dans la même année face à l’attitude moqueuse d’une élite (le rang médian de la caste !), supposée guider le Monde vers une forme de plénitude sociale et qui se conduisit tels des enfants en cours d’école ayant pris en grippe l’un de leur camarade de classe ; ce fut saisissant ! Leur moquerie, leur attitude bête et méchante contrastait – j’en appelle aux souvenirs de ceux de ma génération – avec l’élégance diplomatique d’un Boutros BOUTROS-GHALI, Kofi A-ANNAN, Roland DUMAS, Tarek AZIZ ou encore Giulio ANDREOTTI ! D’une certaine manière, cette élégance diplomatique, jadis allant de soi, serait aujourd’hui qualifiée par ceux-là mêmes d’un archaïsme constitué. Quand on voit des ambassadeurs – en poste ! – affirmer publiquement des avis politiques ou, des Ministres prendre des postures bellicistes, en terme de relation internationale comment ces personnes vont-elles pouvoir discuter en vue d’un accord avec la partie en contradiction ?

Ce sont des sachants, qui ne souffrent d’aucune contradiction et inscrivent leur faible pensée dans une idéologie essentialisée à l’extrême. Cet état de fait pose de manière criante l’éventualité du débat élargi (idéalement soumis aux populations) mais hélas absent d’un paysage, quoi que qu’obstinément porté par les personnages iconoclastes cités en tout début de chapitre. Cependant, ce débat franc et ouvert (une forme d’intellection populaire !) bien que loué par tout-à-chacun est astucieusement oblitéré par ce lead dominant. De sorte à le confiner dans un couloir étouffant entre iconoclastes ou purs dissidents, lui donnant par le coup un très faible écho auprès de la masse populaire, en fait il est underground ! Ainsi la frustration ! Ainsi la fracture !

L’inter-échangeabilité du lead dominant fuyant l’idée centrale d’un échange controversé par définition ouvert (!) décrit leur réelle désolation intellectuelle, rendant leurs propos non préhensibles par le citoyen. L’approche supposée philosophique (sous tendant un corpus d’outils idéologiques forts) est ou biaisée ou purement falsifiée ! L’offre idéologique est floue et sans emprise intellectuelle de fond. Or face à ces représentants du lead dominant malgré tout techniquement très instruits, ayant fait de hautes études au fin d’éclairer, de guider le peuple – ce petit peuple en quête ! – c’est un souci majeur que d’être confronté à l’incompréhension de ceux- là-même supposés prendre en main la destinée de ce peuple. Ainsi, le fait d’une posture, sinon d’une approche d’idéologie politique difficile voire impossible à lire témoigne d’une fracture profonde, rend tout aussi improbable une adhésion populaire massive.

Sur l’évolution des pratiques au sein du paysage médiatique, des faits majeurs impriment au fer rouge une perte de confiance absolue, confirmée par l’explosion du nombre de médias alternatifs, blogs et de centres de réflexion.

Il y eut deux évènements équidistants mais conséquents, la crise des subprimes de 2008 et la crise covid de 2020. La crise des subprimes provoqua la perplexité des populations notamment chez les cadres et les professions libérales (ceux ayant pu largement investir au regard du niveau de leurs revenus) qui furent vivement bouleversés par la mise en danger de leurs biens et confort matériel. Tandis qu’en 2020 la crise covid sidère les populations du monde entier, devenues insouciantes depuis qu’elles eurent l’outrecuidance de snober la faucheuse en oubliant qu’elles «eurent mourues» certainement un jour !

Pour covid, la brutalité du rappel à la mort fracassa l’être en réalité fragile. Oui, en dépit de promesses trompeuses d’une sorte d’idéologie moderniste, il s’avéra que l’homo-sapiens-sapiens est réellement mortel. Quid des avances insensées formulées par des illuminés promettant soit la fontaine de jouvence, soit l’immortalité transmutationnelle ou soit la cryocongélation en vue d’un futur réveil merveilleux. Quoi que l’on en dise aujourd’hui, consciemment ou pas, incrédule ou pas, moderniste ou pas, beaucoup crurent à ces mirages.

Or, ces deux événements ont un lien que temporalise le début de la fracture de confiance. Quoi qu’assez mince, 2008 est une première incision qui s’accentuera au fil du temps jusqu’au second événement de 2020. En effet, 2020 caractérise l’année de bascule du citoyen pris de saisissement résultant de la campagne d’abâtardie habilement générée. De ce saisissement qui interdit la fuite face au danger fonçant droit sur soi, alors même que l’on voit la menace approcher. Le lien n’est pas tant la perte de confiance qui découla de ces deux évènements, ni d’ailleurs le besoin impérieux d’avoir accès à d’autres sources médiatiques, que le désir de comprendre ce qu’il se passait. Là serait le point d’orgue à cette quête de compréhension face à des évènements traumatisants, pour lesquels le discours convenu n’apportait aucune réponse à l’immense besoin ressenti, et d’où en conséquence et plus particulièrement l’explosion monumentale des canaux d’information alternatifs.

Il faut saisir ce en quoi l’instant irréel du premier confinement mondial, fut la conséquence directe au gigantisme de l’explosion du nombre de canaux alternatifs. Durant ce confinement, sans aucun doute traumatique, jamais les réseaux sociaux ne virent autant de créations et d’échanges – de sorte que les blagues et sorties humoristiques contribuèrent, je le crois, au réchauffement climatique de notre planète en quelques degrés induits par la montée en température des serveurs du monde entier. J’y ai vu des camarades (selon la norme devenue archaïque hommes ou femmes !) à l’origine timide ou réservée, créer, lancer et relayer les blagues les plus folles, les plus salaces, les plus incongrues, les plus crues ! Comme dans un tout indescriptible, les premières semaines du confinement furent d’un ailleurs, d’une autre planète. Je crois aussi que les experts (sociologues, anthropologues et psychiatres) ont là un immense terreau d’étude pour le siècle à venir.

Cette ambiance folle eut pour effet (toujours selon mes divers échanges rétrospectifs) d’installer définitivement l’immatérialité des réseaux sociaux par leur capacité à désincarner la relation tout en la rendant tangible ; c’est un grand paradoxe et faute de compétence sur ces thèmes, je laisse aux experts le soin d’en décrypter les mécanismes profonds.

Dès lors cet outil réseau s’affirma auprès de tous, il devint l’instrument naturel par lequel une nouvelle forme d’expression s’enracinait avec force. Il devint une évidence formelle pour satisfaire le besoin magistral à continuer d’exister, à se rassurer en cherchant auprès d’autres des avis ou réponses conformes à ses propres peurs, à appartenir à une communauté, à ne pas se sentir exclu, à ne pas céder à la folie de l’isolement, bref à rester vivant par défit face à une intense frayeur ! La population mondiale s’accrocha à la vie, par la grâce des flux créés et partagés au sein de divers canaux des réseaux sociaux.

Incidemment, l’ensemble de ces faits impriment au fer rouge une perte de confiance absolue, confirmée par l’explosion du nombre de médias alternatifs et de centres de réflexion. Bien au-delà des canaux classiques, proposés par les GAFAM l’absence de conformité ou de consistance aux réponses obtenues justifiera l’immense succès de vecteurs alternatifs comme Odysée, télégram, rumble, VK, yandex et autres ? Ceux-ci surent habilement profiter de cette opportunité érigeant la non-censure en totem et augmentant par là leur attrait. Autre étrangeté, l’on vit au travers de canaux créés sur ces vecteurs de simples citoyens devenir journalistes, investigateurs ou éditorialistes et pour certains faire la démonstration d’un professionnalisme surprenant ; ce qui au passage interroge sur l’arrogance de journalistes dits élitistes issus des meilleures écoles.

En définitif un ingénieur, une enseignante, un humoriste, un physicien, un naturopathe, un médecin ou encore un mécanicien se révélèrent plus compétent et audacieux que des journalistes mainstream dûment diplômés et accrédités à prodiguer un évangile. Le nombre de canaux considérés subversifs vit son exponentielle dédoubler (dans la mesure où cette propriété mathématique est possible !), conséquemment à la censure instituée, alors que des figures publiques expertes en leur domaine lancèrent leur propre plateforme alternative à l’instar d’un C. GAVE, E MORILLOT, C. GALACTEROS, R. LE SOMMIER, A. COSSETTE, A. JUILLET voire même un D. TRUMP ! L’ampleur de la réponse au refoulement institué par les GAFAM fut telle qu’à l’instant de cet écrit (à faire pâlir d’envie n’importe quel média mainstream), Tucker CARLSON réalisa et réalise encore une audience monstrueuse sur son nouveau vecteur après son éviction de Fox News ! Pour étayer ce constat factuel, je renvoie à :

André BERKOFF – OMERTA «le dernier verre» du 11 juin 2023, ELUCID interviews de E TODD avec J. SAPIR
Aux thinks-tank STRATPOL, Cercle Aristote, Investig’Action, l’Immersive, Orient XXI, livre noir
Aux analyses et interviews des G. TABIBIAN, T VENTOSE, I. ABERKANE, C. GALACTEROS, A JUILLET, C CASTELNEAU, J-D. MICHEL, M. COLLON, A HAURION- CAUDE, J-B PINATEL, M-K BHADRAKUMAR, E HUSSON, J HOGARD, J BAUD, D DE KOCHKO, Thierry MEYSSAN, etc.

Ainsi qu’aux médias tels que TVL, RT Afrique, Afrique Media, France soir, Kairos, Le Média ou encore Ligne droite.

Ce qui caractérise ces organes et personnages publics n’est pas tant leur supposé conspirationnisme ou propos extrême, fascisme, complotisme mais réellement l’empreinte d’un profond besoin à la controverse, d’une parole désentravée ouvrant la perspective à une réelle profondeur. Or, cette absence de profondeur au sein des médias mainstream associée à la censure des vecteurs GAFAM nourrit abondamment la frustration et ouvrit la brèche désormais béante d’un flux continu de canaux et de vecteurs alternatifs. Ainsi, à l’image de A. JUILLET, SYLVESTRE, F. TADDEI ou R. LE- SOMMIER jugés plus intègres ou plus courageux oseront (dans un désir évident de s’y éclater libre !) contracter auprès des RT, TVL, Sputnik, Afrique Média. Tandis que d’autres iront créer leur propre organe tels Les Incorreptibles ou Putsch média.

Pour provoquer un peu, je me risque à affirmer ceci (dussè-je paraître péremptoire en ces quelques lignes), ces organes alternatifs ont su ouvrir l’offre à une délicieuse intellection par leur diversité, leur audace. Dorénavant les pratiques sont acquises à la pluralité, une voie majeure est ouverte, l’offre pléthorique satisfait un besoin profond. Cependant nul ne saurait présager d’un modèle d’évolution du paysage médiatique alternatif, compte tenu du combat épique engagé par d’aucuns, pour le contrôle des vecteurs par lesquels ces flux circulent.

Sur le fait d’une identité nationale, d’un métissage par l’immigration ouverte, une petite victoire demeure ; l’escroquerie éventée par les nouveaux vecteurs.

En fait, pour exemple d’escroquerie, à choquer les incrédules, osons le parallèle sur le fait du modèle manipulatoire en prenant le thème sensible de l’immigration et de la notion d’identité nationale.

La profondeur des mots en question ! Par ces temps singuliers emprunts de nouvelles idéologies (dont on trouvera la genèse en une philosophie toute aussi progressiste), identité se confond à identitaire et identitaire à xénophobie. Evoquer la notion de nation, de nationalité, de nationalisme suggère identitaire au sens le plus exécrable. Ainsi l’astuce consiste à créer une boucle sémantique favorisant la confusion interdisant tout approfondissement et rendant impossible d’aborder ces thématiques sereinement dans toute leur complexité. La manœuvre est judicieuse, car elle contribue à dégager la voie au prosélytisme de ces nouvelles idéologies qui s’imposent naturellement au paysage sociétal, puis viennent se substituer aux valeurs antérieures voulues dépassées.

Ceux prônant l’immigration ouverte comme étant une chance et œuvrent en ce sens et idéalisent le métissage culturel au sein d’une entité Nation France de toute évidence en déshérence identitaire. Votre locuteur issu d’une population métissée sur un temps anthropologique récent d’environ deux siècles (enfants des Antilles, Guyane et Réunion) nous avons hérité de quatre à cinq souches ethno-génétiques sans que l’on ait pu voir durant ce temps anthopologique ni affirmation, ni intégration absolue au sein de l’entité Nation. Sauf en des cas marginaux accordés à cette frange, notre place formelle s’y discute encore, alors que ces mêmes questions ni ne se posèrent, ni ne se posent pour une immigration beaucoup plus récente et de souche Européenne. Sur ce constat, en quoi le slogan politique du métissage ethnoculturel par l’immigration serait un apostolat faisant sens pour la cohésion nationale ? Cet apostolat relève de la pure escroquerie ; une autre ! Ce métissage ethnoculturel des populations par l’immigration ouverte (tel qu’érigé en monolithe) ne se décrète pas selon d’obscures visées idéologiques et en leur dessein politiques.

Jusqu’à récemment, au terme de dizaines de milliers d’années d’évolution, la nature admettait qu’un mâle rencontra une femelle, sans que leur ethnie respective ne soit un élément déterminant, car en fait l’alchimie opérait en dehors d’un apostolat quelconque fusse-t-il progressiste.

Le fait d’un état ethniquement centré unifiant (dans le contexte des individus en présence) intervient sur un plan philosophique et politique basé sur des valeurs humaines multi séculaires dans lesquels chacun s’y reconnait et y accorde foi. Tandis que l’attrait physiologique intervient au plan de l’alchimie et de l’animalité de l’espèce humaine, une espèce humaine mue par une évolution naturelle jamais dictée, jamais conceptualisée, jamais idéologisée, jamais politisée.

L’escroquerie est bien là ! Par le levier de l’immigration ouverte en faire l’instrument de ces nouvelles visées idéologiques issu d’un projet politique lié à la déstructuration des identités propres ; destruction du sentiment d’appartenance à la nation et à son idéal. Oui cet apostolat qui porte ces nouvelles idéologies dévoie le métissage ethnoculturel naturel et physiologique de son état primaire et non assujetti ou manipulé. Il s’agit d’une une tromperie abjecte, un cache sexe misérable d’un dessein ignoble qui favorise l’effacement du sentiment National comme unifiant ou comme socle identitaire.

Ainsi ;

En ce temps de grande turbulence, par-delà toute origine, qui et combien parmi nous ne ressentirait pas un réel malaise sein de la Nation ?
Dans la mesure où il serait établi, qui a saisi et adhèrerait à cet idéal commun de la Nation ? Quel est-il, s’il existe ?
Comment du sens, quand on érige le métissage des populations en concept idéologique et prétendant produire davantage de discernement entre des communautés ethniquement différentes d’un point de vue culturel, sans qu’il n’ait jamais été tenté de construire un projet commun par une profonde médiation philosophique, politique et civique entre ces populations ?
Où et quand a-t-on jeté les bases d’une réelle passerelle entre ces communautés ethniques ?
Comment du sens, lorsqu’a été détruit tout socle, toute valeur acquise, tout projet national dans lequel chacun, chacune eut pu imaginer pleinement s’y reconnaître indifféremment d’une appartenance ethno-culturel ?

Toute nation à le devoir de maîtriser ses frontières pour promouvoir et maintenir sa cohérence interne. Le brigandage est l’utilisation des leviers externes et internes de flux migratoires pour de sombres desseins.

Le levier externe consiste à organiser une distribution méthodique en tout lieu des flux migratoires entrant, tandis que le levier interne consiste à désorienter les populations autochtones via l’organisation de transferts massifs intra-métropole puis de métropole vers les départements d’outremer et inversement. Ce qui en résulte tient à un mouvement global tendant à déraciner toutes les populations en coupant tout lien d’affiliation au terroir. Or, dans la mesure où le discours du projet national est annihilé, où l’idéal d’une identité Nation unificatrice est rejeté par le discours des apostolats le résultat ne peut qu’aboutir à une totale perte de repère, au rejet de l’autre, au malaise intérieur et en finalité aux conflits communautaires. Ainsi, l’apparition de ces conflits communautaires caractérise le déracinement profond et à fortiori la non-réalisation du sentiment d’appartenance à un projet national du fait même de son inexistence. Du coup, l’appartenance se résume par défaut à son quartier et à sa communauté primaire, guère plus ! Une des résultantes à ces manœuvres nous amène tous au statut d’étranger, natif ou de souche séculaire, immigrés dits intégrés et enfants d’immigrés ; tous des étrangers !

L’usage du concept-outil de métissage socio ethnique et ethnoculturel, par l’immigration ouverte tel que promu ne peut agréger en l’absence d’un socle fort, d’une clarté, d’une centralité nationale forte et unifiante à même de solidifier profondément les communautés. Incidemment cette ambiguïté très bien perçue par tous restera probablement ancrée. Certes à une échelle moindre, les populations Antillaises, Guyanaises et Réunionnaises en sont les témoins séculaires, elles portent toujours en elles – après environ deux siècles ! – les stigmates d’une réelle souffrance du fait même de cette ambiguïté.

En réalité, la victoire suggérée en tête de chapitre reste ténue et relative à la possibilité de pouvoir en débattre – par défaut – au sein des canaux alternatifs.

Car au débat, encore sous-jacent, l’une des questions de fond n’est pas l’immigration, ni son instrumentalisation par un concept du métissage des populations, mais bien des causes et conséquences de leur instrumentalisation – tout cela à quel but ? Serait-ce fortuit ? Briser les repères, broyer les valeurs acquises, dénier le principe de Nation, éradiquer les valeurs fondamentales, rejeter la notion d’identité nationale ou encore de projet national ; tout cela à quelle fin ?
Sur le fait du syndrome RT France/Gilets jaunes !

Comment le média RT France et dans une moindre mesure Sputnik ont-ils pu obtenir un tel écho auprès des Gilets jaunes ? D’avant son bannissement et jouissant d’une progression continue, RT France talonnait BFM TV en totalisant plus de 800 000 followers sur Youtube ! Dis autrement, est-ce RT qui propulsa le mouvement Gilets jaunes ou est-ce l’inverse ? L’on pourrait se poser la même question sur le mouvement du convoi de la liberté mené par les routiers du Canada, celui des artisans et entrepreneurs indépendants d’Australie et plus récemment celui des agriculteurs des Pays-Bas. Qu’est-ce qui fait l’origine du succès, le canal où le mouvement ? En dépit du bannissement des chaines RT et Sputnik partout en Occident, il semble bien y avoir une forme de convergence avec ces divers mouvements invisibilisés (!) par les médias dominants. En fait, leur spontanéité et leur invisibilisation s’accommode parfaitement avec les réseaux sociaux par une réelle complémentarité. De sorte qu’aujourd’hui pour en revenir à un média alternatif, TVL semble avoir pris le relais de RT France et en dépit d’un ostracisme bien orchestré par le lead dominant, convainc davantage les esprits en peine. La chaîne tend à développer la même stratégie d’un RT France, en misant sur la rigueur journalistique et la pluralité.

De fait, le succès de l’un nourrit celui de l’autre, ils se renforcent mutuellement, d’où la crainte du lead dominant. Des manifestants gilet-jaune indiquaient dans une interview, par cette volonté d’invisibilisation, les raisons du basculement quasi d’un seul corps vers RT France.

L’invisibilisation des sujets orchestrée par les médias dominants eut une conséquence non prévue, un boomerang, en laissant un boulevard médiatique tel l’océan large attendant de voir s’y engouffrer d’autres navires porter une voie – au sens strict d’un modèle alternatif à l’information – et une voix au sens d’un réel choix critique proposé aux individus. En conséquence, RT France et les Giletsjaune surent se retrouver dans une réelle convergence d’intérêt. L’ampleur du phénomène effraya le lead dominant partout en Europe ou RT fut installé. Dans toutes les capitales Européennes, sans grand effort publicitaire (ce qui relève de l’exploit !) RT augmentait rapidement son audience en dépit d’incessantes attaques.

Le syndrome ou la convergence d’intérêt RT/Gilets jaunes, peut traduire de manière factuelle un bouleversement significatif d’agrégats sociétaux liés au paysage médiatique. Ici aussi des repères ont bougé ! Le nord est ailleurs rendant le phénomène très perturbant y compris pour un citoyen averti. Imaginez, pour faire le lien avec d’autres figures iconoclastes, Virginie JORON, Hervé JUVIN ou un Floriant PHILIPPOT tous trois proches du RN sont néanmoins en distance avec leur partie d’origine du fait de leur engagement non consensuel, donc non compatible sur un média dominant. De même, Xavier AZELBERT, François ASSELINEAU, Alexis POULIN ou un Nicolas VIDAL qui eux s’apparentent davantage à un affichage autre sont de ce même phénomène de distanciation avec ni la droite ni la gauche officielles. Le lien essentiel au syndrome RT/Gilets jaunes serait une sorte d’éden où eut cours la libre parole et la non-censure. Et ainsi Gilets jaunes, rédaction de RT et iconoclastes convergèrent sans réelle coordination formelle.

Le soleil se lève à l’est dit-on ! Cependant, il semblerait que sur un plan conceptuel nous ayons basculé à l’ouest des idéaux initialement admis entre la droite, la gauche, le centre et les extrêmes. Une autre anthropologie se crée, s’oppose à la pensée normée. Informer sans invisibiliser quiconque, autoriser la controverse agrège tout une cohorte d’individus sans lien apparent, faisant d’eux des alliés objectifs, tous voulant jouir d’un même éden. Cela ressemble à un modèle transversal alternatif encore en construction, sans doute fragile mais qui suscite l’espoir immense.

Le syndrome RT/Gilets jaune, pointe une autre proposition essentielle courageusement affirmée, contre l’archaïsme d’un esprit critique ou d’un libre arbitre revendiqué. Ce qui en soit est totalement inacceptable au regard du nouvel ordre prôné par le lead dominant. C’est un jeu pervers qui contraint d’une telle force à rendre immédiatement eunuque, tout organe ou individu qui suite à de trop longues minutes baisserait sa garde !

Sur le fait de la morale et de valeurs sociétales saines, coquins et coquines des générations passées se découvrirent ébahis bien plus pieux qu’ils ne l’eurent cru !

Durant les années 1985 à 2000, beaucoup de ma génération participèrent à des soirées privées ou en night-clubs accueillant des drag-queens dans des ambiances légères et au ton excentrique légèrement fleurette.

À rendre septique le lecteur, hormis un quelconque égaré croyant en ses désirs, cette ambiance délurée ou se côtoyaient homosexuels, lesbiennes et hétérosexuels ne suscitait qu’assez rarement l’ambiguïté du genre ! En réalité, il y régnait une sorte de code implicite globalement accepté ou le respect dominait en dépit de l’ambiance délurée. Et quand l’un reconnaissait s’être trompé sur l’orientation d’un autre par des avances non souhaitées, l’excuse venait en toute simplicité. D’ailleurs, un nombre certain de drag-queens étaient hétéros voire lesbiennes, exprimant par cette transformation sans doute à la fois une envie d’excentricité – une forme de libération par la provocation – et aussi une part de féminité sans toutefois rejeter son affirmation sexuelle d’origine pour ceux-là.

Je n’y vois là aucune contradiction, ayant pu à diverses reprises pris le déguisement féminin lors de sorties carnavalesques. Ainsi le mariage burlesque en serait un exemple type de cette transgression des normes sociétales tout en y intégrant la fraction d’un code informel admettant que vous pouviez en être, ou pas, dans une forme non de pudeur feinte mais davantage de discrétion en dépit de l’ambiance affichée. De sorte que le pseudo code de conduite évoqué percolait dans cette période un peu particulière. Globalement malgré nos délires nous avions une limite à l’indécence. Dans ces époques lors d’événements délurés, jamais enfant n’y fut vu, affiché ou invité ! Au-delà de tout, nous protégions nos enfants de nos excentricités à courte vue.

Que s’est-il passé depuis, dans l’interstice 2000 à 2023 ? En quoi – sans coup férir, l’hardiesse chevillée au visage – de jeunes parents acceptent la sexualisation de leurs progénitures. En quoi faire de l’enfant un objet sexuel participerait à son équilibre ? En quoi et par qui ériger encore et toujours de nouvelles idéologies (une de plus !) en normes sociologiques et culturelles accréditant des pratiques hors limite, puis faisant de l’enfant un asservi aux désirs sexuels d’adultes modernistes ? En quoi serait-ce une évidence à l’élévation de l’esprit, ou même à la progression d’une civilisation ?

La chose est effrayante ! Et face à cela, d’autres parents sont saisis d’effroi à l’idée d’envoyer leurs enfants dans des lieux théoriquement dédiés à leur développement humain, tels que l’établissement scolaire, un centre sportif, un centre de vacances scolaire ?

Quand on détruit les bases concourant à la construction de l’individu dès le plus jeune âge, que deviendrait-il alors dans son futur d’adulte ; un pédophile, un traumatisé permanent, un bourreau ? Quel monstre assumé serait-il ? Si les concepts idéologiques demeurent consubstantiels au développement des civilisations, certains peuvent-être mortels. Je crois que l’on peut raisonnablement dire que sans un puissant socle philosophique associé au substrat de valeurs humaines fondamentales (famille, père, mère, spiritualité et religion) notre évolution pourrait entrer en risque majeur décadent.

Or, aujourd’hui nos sociétés occidentales, celles présumées évoluées, «soumettent» de nouveaux apports idéologiques sans réel fond philosophique mettant en cause, par leur caractère déconstructif, notre avenir immédiat dans la mesure où nos valeurs fondamentales sont détruites. C’est un suicide de l’espèce humaine telle que connue ! Nul besoin d’un doctorat en philosophie ou anthropologie pour le comprendre.

L’on conviendra que l’homosexualité n’est plus un réel problème au sein dans nos sociétés occidentales supposément évoluées ? Hormis quelque cas marginaux, le fait est admis et ne choque plus guère. Quant à la question du respect du droit humain alléguée pour justifier des nouveautés idéologiques sans fond philosophique, il apparait qu’en dehors de cas marginaux, le thème de l’homosexualité ne pose aucun souci au sein de nos sociétés. Quand serait-il alors de ce droit humain en ses critères essentiels puisque ne faisant l’objet d’aucune contestation fondamentale. Eh bien, en ce cas il devient un non sujet et rien de plus, il n’a aucun fondement sérieux puisque ce droit humain n’a jamais été dénié à quiconque quel que soit ses propres modalités sexuelles.

Naturellement, l’on convient aisément que le droit humain n’est pas assujetti à une orientation sexuelle (ni toute autre approche progressiste ou modernisme), mais à un choix du mode de vie propre à chaque individu considéré en sa qualité d’être substantiel à part entière, soit rien de moins que son essentialisation à l’espèce humaine considérée évoluée.

Alors pourquoi un telle abâtardie de l’esprit ? Pourquoi imbriquer ces deux notions ? Si aucun de ces deux points (homosexualité et respect du droit humain) ne sont aucunement en opposition, pourquoi ces nouvelles idéologies voudraient-elles en porter la flamme olympique ? Pour quel but, quelle vocation ? Que serrent-elles ?

Que signifie, ce programme qui introduit des drag-queens au sein des écoles pour éduquer sexuellement l’enfant alors en pleine construction ? De quoi prodigue-t-on aux jeunes enfants des cours d’éducation sexuelles par des enseignants ou infirmières, tendant à leur apprendre à toucher ou embrasser un sexe ou masculin ou féminin, à le caresser ou pire à permettre d’autoriser un adulte à jouer de son sexe ? De quoi tout cela est-il ? Pourquoi vouloir les cueillir si tôt ?

Oui, aujourd’hui comme de nombreux parents apeurés je me sens fautif, car nous n’avons rien vu venir ! Dès les prémisses nous aurions peut-être pu – ou du – sans doute plus aisément y mettre des barrières franches ou à défaut sonner le tocsin. Maintenant ces nouvelles idéologies s’installent au bénéfice d’appuis réputés solides, car l’on n’ose plus les combattre frontalement. Et les combattre expose à la criminalisation juridique ou à l’excommunion. Le constat est d’une simplicité monstrueuse, nos enfants semblent être devenus des proies. Ils n’ont plus guère de sanctuaire ni étatique ni institutionnel les protégeant. Pardon, je vomis !


Pour conclure !

Il n’est pas certain que cette tribune (d’un citoyen en libre expression) puisse être acceptée par un quelconque média mainstream, car d’une part peut-être trop impropre à la norme et d’autre part trop dérangeant. Souhaitons qu’elle puisse circuler largement par les autres canaux et que la masse s’interroge du fond et de la forme de ce théâtre à l’hideux. Je n’en propose aucune réponse réelle, hélas ! hormis quelques noms éparses des personnages publics, je ne fournis aucune référence directe. Chacun et chacune aura – ou devrait avoir ( !) – la curiosité d’aller chercher aux seuls endroits de leurs questionnements.

De sorte, l’incision si ardemment suggérée serait un prétexte à l’édifice d’une révolte en de maigres moyens par l’écrit ; un écrit totalement révulsé quoi que malgré tout en quête d’intelligible dans ce monde incongru.

L’on pourrait clore ce développement à une sorte «circonflexion», telle ; quel serait le point commun entre des individus n’ayant à priori aucun affect entre eux ? A. COSSETTE, V. JORON, BROCHU, A. STRUKBERGER, C. GALACTEROS, N. DJOKOVIC, L. FOUCHE, E. VERHAGUE, T. CARLSON, C PERRONNE, I. COURREGE, Mc CULLOUGHT, D. RAOULT, C ANDERSON, C. MC-GREGOR, S. TROTTA, X. AZELBERT ou plus localement Doba, Véronique, Alexe, Françoise, Suzanne, Zac, Christiane, Patricia, Nathalie, Willy, Volcan, Luc, Serge, Christelle et tant d’inconnus ! Serait-ce qu’ils partagent une même moelle épinière, celle qui irrigue, magnifie et grandit l’être ! Comment expliquer que face aux prélats distillant sans vergogne aussi sûrs d’eux l’horreur – et dont on ne sait de qui et d’où en sont leur autorité de référence, leur papauté – se trouvèrent des individus sans aucun partage entre-eux (idéologique, politique ou philosophique) osant dans un réel péril faire fi à l’abjection ?

Au terme de cette réflexion il y a cette conviction à laquelle je m’accroche comme un enfant à une bouée, et s’il m’en faille une et une seule conviction – il en serait de ce que ces gens ont en eux une substance. En dépit d’identités propres et éloignées, tous convergent vers un commun, une colonne vertébrale partagée à l’instinct, eux pourvus d’inspiration animale. La colonne illumine d’abord faible, puis au courage, du leur, elle éblouit vers une voie possible dans un monde entièrement délirant en perte de tout ce qui lui fut en un temps sens. Ces gens pourvus de cette même colonne vertébrale ont été une contribution à l’espoir, dès lors qu’ils surent questionner le caractère fondamental des choses et dont une part est en chacun de nous.

Il semblerait que pour ces gens en dissidence, ces nouveaux concepts idéologiques, sans aucun fond philosophique, en dépit de leurs grands moyens ou astuces politiques, n’aient pu atteindre leur âme.

Enfin pour singer la modestie s’agissant d’une affirmation audacieuse, entendez ceci ; de cet occident collectif qui se veut Monde et n’a de collectif que l’apparence, il résulte une fracture, un gouffre béant entre un lead dominant et la masse populaire. Celle-là même, toujours inconsciente qui s’ébat au sable mouvant sans saisir les raisons à sa misère.

Une masse piteuse, en guenille spirituelle et si lâche pour qui tout ancrage d’hier est irrémédiablement bousculé, en écueil ! La boussole s’affole, elle cherche un nord désormais ailleurs ! C’est déstabilisant voire destructeur, mais par ces gens l’espoir ténu s’obstine !

En soi, cette tribune se résumerait par deux dernières questions laminaires et reprenant à mon compte l’expression d’un célèbre avocat ; «l’Occident collectif en eut-il déjà basculé du mauvais côté de l’histoire !», et de votre locuteur, a fucking world est-il encore du notre ?

P-A. PLATOF – citoyen observateur d’un monde incongru !