Face à la déclaration de Issa Kaou Djim une éventuelle candidature de Assimi GOITA à la présidentielle de 2022, le CDSM monte au créneau pour demander sa destitution et des poursuites contre lui.
Pour le CSDM, au regard de la situation sécuritaire, politique et du climat social tendu dans notre pays, M. N’DJIM, 4e vice-président du CNT va mettre en péril la Transition avec ses propos et son comportement belliqueux. Et cela, malgré les sacrifices, les efforts des Maliens et de la Communauté Internationale.
Si M. N’DJIM continue ses manœuvres, il se rendra coupable de la déstabilisation des institutions de la Transition.
Aussi le CSDM attire l’attention des plus hautes autorités de la Transition sur les conséquences néfastes du verbiage aventureux de M. N’DJIM qui risque de créer une suspicion voire une radicalisation des Maliens contre tous les organes de la Transition mais surtout contre le vice-président GOÏTA, qui a jusqu’à présent, su faire preuve de retenue, de responsabilité, de patriotisme, et s’est surtout attelé à sa mission relative aux questions dc défense et de réorganisation de notre brave armée pour sécuriser le pays
Ainsi, le CSDM à partir d’un point de presse organisé ce samedi 13 mars 2021, condamne l’attitude de Issa Kaou N’DJIM, invite les plus hautes autorités pour la stabilité du pays à sa destitution de son poste de 4e vice-président, l’exclure du CNT et engager des poursuites judiciaires contre lui.
Voici la déclaration préliminaire du CSDM
Le 8 mars 2021 au CICB, en prélude aux festivités de la journée internationale dédiée aux femmes. la plateforme dénommée « Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition (ARCT) » dont l’instigateur est M. Issa Kaou Djim, a organisé une activité associative en hommage aux Maliennes. Du moins, c’est ce que l’auditoire et la presse croyaient…
En effet, lors de cette activité associative, M. DJIM. non moins 4ème vice- président du CNT, a osé déclarer une hypothétique candidature aux prochaine élections présidentielles du vice-président de la transition, le colonel Assimi GOÏTA. Or, la Charte qui régit cette période transitoire en son article 9 dit clairement : « Le Président et le vice-president de la Transition ne sont pas éligibles aux élections présidentielle et législatives qui seront organisées pour marquer la fin de la transition. La présente disposition n’est pas susceptible de révision ». Mais, malgré cette disposition de la Charte, M. DJIM a affirmé que s’il le fallait, on modifiera la charte de la transition afin de permettre au colonel Assimi GOÏTA d’être candidat et de remporter la prochaine élection présidentielle.
Au regard de la situation sécuritaire, politique et du climat social tendu dans notre pays, M. DJIM, 4e vice-président du CNT va mettre en péril la Transition avec ses propos et son comportement belliqueux. Et cela, malgré les sacrifices, les efforts des Maliens et de la Communauté Internationale.
Si M. DJIM continue ses manœuvres, il se rendra coupable de la déstabilisation des institutions de la Transition.
Aussi, nous attirons l’attention du Chef de l’Etat, Son Excellence Mr Bah NDAW, du Vice-Président Colonel Assimi GOÏTA, du Colonel Malick DIAW, président du CNT, et le gouvernement sur les conséquences néfastes du verbiage aventureux de M. DJIM qui risque de créer une suspicion voire une radicalisation des Maliens contre tous les organes de la Transition mais surtout contre le vice-président GOÏTA, qui a jusqu’à présent, su faire preuve de retenue, de responsabilité, de patriotisme, et s’est surtout attelé à sa mission relative aux questions dc défense et réorganisation de notre brave armée pour sécuriser le pays
Il est vraiment temps que les plus hautes autorités de la Transition mettent fin à ces manœuvres et appels pour modifier la charte dans le but d’une éventuelle candidature du vice-président Assimi Goïta qui n’est officiellement ni demandeur ni preneur.
Cependant, nous sommes convaincus que M DJIM veut, en bon adepte de la propagande et de In manipulation de masse à travers ses discours populistes sonder l’opinion nationale et internationale, psychologiquement préparer les Maliens à une éventuelle candidature de Assimi Goïta ou vouloir tout simplement plaire à ce dernier.
Force doit rester à la loi et il faut interpeller tout individu qui se lancerait dans celte aventure dangereuse pour la réussite de la transition, à l’instar du Niger il y a quelques années pour avoir appelé le Président de la République M ISSOUFOU à briguer un troisième mandat, deux acteurs de la société civile Messieurs Issoufou BRAH et Salifou IBRAHIM ont été condamne à cinq ans de prison dont deux avec sursis pour «propos non agrées en vue de former un complot afin de détruire le régime constitutionnel».
Par ailleurs, toujours au cours de cette même activité du 6 mars de l’ARCT au CICB M. DJIM a présenté M. Hamidou TRAORE, 6ème vice-président du CNT comme le représentant du président des Maliens de l’extérieur.
Hamidou TRAORE était sûrement présent au nom des adhérents de son association le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur et non pour représenter tous les Maliens établis à l’étranger.
L’association Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur serait-elle en harmonie avec Issa Kaou DJIM dans sa tentative de violer la charte ?
Ainsi le CSDM à partir de ce point de presse, condamne l’attitude de Issa Kaou DJIM. invite les plus hautes autorités pour la stabilité du pays à sa destitution de son poste de 4e vice-président, l’exclure du CNT et engager des poursuites judiciaires contre lui.