Depuis que l’armée libyenne (GNA) a repris le contrôle de Tripoli fin mai, elle est confrontée aux mines antipersonnel et autres engins explosifs, laissés, selon plusieurs ONGs, avant de fuir, par les combattants de l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Khalifa Haftar. La zone est vaste et les mines tuent quotidiennement des innocents. Pour accélérer les opérations de déminage, l’armée libyenne s’est équipée de robots.
“Le meilleur moyen pour retirer ce genre de mines est d’utiliser le robot. Quand elles sont situées à proximité de bâtiments, il faut les déterrer et les transporter à un autre endroit pour les faire exploser”, explique le brigadier général Ahmed Al-Hadi Bayou.
Les explosions de mines endeuillent des familles entières en Libye. Selon le Service de l’action antimines des Nations Unies (UNMAS), les victimes pourraient être encore nombreuses au vu de l’étendue des champs de mines laissés dans plusieurs villes du pays.
Depuis 2011, la Libye lutte pour assurer une transition démocratique dans un climat d’insécurité et de chaos depuis la chute de l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011.