Les séances du dialogue libyen entre les délégations du Haut conseil d’État et le Parlement de Tobrouk, visant à maintenir le cessez-le-feu et à ouvrir des négociations pour mettre fin aux conflits entre les protagonistes libyens, se sont poursuivies mardi à Bouznika, au Maroc.
Les deux délégations avaient entamé dimanche des discussions, au terme desquelles elles avaient exprimé leur ambition de parvenir à un consensus pour trouver une solution à la crise libyenne, et réaliser la stabilité politique et économique de la Libye.
Dans son discours, Mohamed Khalifa Najm, représentant du Haut Conseil d’État libyen, s’est dit déterminé à obtenir des résultats concrets pour ouvrir la voie à ”un règlement politique global”:
”Les discussions ont abouti à des compromis importants notamment l’établissement de normes claires pour éradiquer la corruption et le gaspillage des fonds publics et mettre fin à l’état de division institutionnelle. Longue vie à une Libye libre et indépendante”.
Ces réunions se sont tenues à l’initiative du Maroc, qui avait accueilli en 2015 des pourparlers de paix ayant conduit à la création d’un gouvernement reconnu par les Nations Unies pour la Libye.
Les pourparlers ont eu lieu après que les deux parties aient annoncé un cessez-le-feu surprise le mois dernier.
Abdessalam al-Safraoui, à la tête de l’équipe de Tripoli, a déclaré lundi que le dialogue dans la ville côtière de Bouznika, au sud de Rabat, était axé sur les nominations au sommet des institutions clés de la Libye.
La nomination des dirigeants de la banque centrale libyenne, de la société nationale pétrolière et des forces armées ont été les principaux points de litige, selon les médias libyens.