
Par des alliances idéologiques, religieuses et stratégiques, l’Iran a développé un réseau de soutien à divers groupes armés en Afrique et au Moyen-Orient pour contrer les Etats Unis et les pays de l’Occident.
- Groupes armés au Sahel et au sud de l’Algérie
Certaines factions jihadistes opérant dans le Sahel et l’Azawad malien entretiendraient des liens, parfois opportunistes, avec l’Iran. Ces connexions s’inscrivent dans une stratégie de déstabilisation régionale des pays du Sahel, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, visant les occidentaux.
- Le Polisario : levier géopolitique en Afrique du Nord
Selon plusieurs rapports de renseignement déclassifiés, notamment de la CIA et d’Israël, l’Iran avec l’appui du Hezbollah Libanais et du Hamas, fournit un soutien militaire au Front Polisario. Des bases secrètes en Algérie, serviraient de plateforme pour l’acheminement d’armes, de formation et de conseils stratégiques.
- Hamas à Gaza : alliance tactique contre Israël
Malgré des divergences religieuses, l’Iran et le Hamas coopèrent depuis des années contre un ennemi commun : Israël. Téhéran soutient militairement les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le cadre de sa politique terroriste.
- Les milices chiites en Irak : un outil d’influence
Les Forces de mobilisation populaire (al-Hashd al-Shaabi), soutenues par l’Iran, jouent un rôle majeur en Irak. Créées pour lutter contre Daech, elles servent aujourd’hui les intérêts iraniens à Bagdad, en étroite coordination avec les Gardiens de la Révolution.
- Les Houthis au Yémen : conflit direct avec Riyad
Depuis 2014, l’Iran soutient activement les rebelles Houthis contre le gouvernement yéménite et l’Arabie saoudite. Ce soutien comprend armes, drones, missiles et expertise militaire, transformant le conflit en guerre par procuration.
- La Syrie de l’ex-président Bachar el-Assad : l’allié de toujours
Dès le début de la guerre civile en 2011, Téhéran avait renforcé son appui au régime syrien via les pasdaran et des milices chiites étrangères, consolidant ainsi un partenariat stratégique de longue date.
Conclusion
Selon des experts en géoterrorisme, l’Iran mène une politique de terrorisme à travers des alliances asymétriques qui lui permet d’étendre son influence régionale et internationale. Cette stratégie, bien que redoutablement efficace, entretient et prolonge de nombreux foyers de conflits.