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Alors que Macron vient de donner 3 milliards à l’OTAN, les rumeurs de guerre se répandent dans les états-majors de l’Europe. La situation devient critique devant la théâtralisation de l’alibi accusatoire d’attribuer la mort de l’opposant politique Navalny à la Russie. Toutes les rédactions journalistiques ont repris ce refrain mensonger, sans la moindre preuve, pour nous persuader d’approuver une guerre frontale de l’OTAN contre la Russie.
Cette riposte, correspond à la déclaration de Donald Trump qui menaçait de ne plus défendre les pays européens face à la Russie, s’ils ne payaient pas leur cotisation à hauteur de 2% de leur PIB. Quel va être le prétexte ou l’attentat majeur dont rêvent nos bellicistes pour demander l’aval du conseil de sécurité des nations unies pour déclarer la guerre à Poutine ?
Au regard de l’attitude «crapulesque» de l’OTAN, il faut comprendre que le droit international n’est plus respecté et que malgré les oppositions des membres du conseil de sécurité, qui tentent de sauver la paix, l’agenda sera dicté depuis Bruxelles où siège l’OTAN.
Le centre de commandement du monde unipolaire a été transféré au cœur de la future république de l’Europe qui disposera d’un siège au conseil de sécurité de l’ONU et d’une capacité militaire nucléaire, grâce au transfert de la souveraineté de la France à l’Europe.
Si Trump remporte les élections présidentielles de 2024, l’axe OTAN Europe prendra ses distances avec les États Unis et la commission européenne aura les pleins pouvoir pour voter la guerre.
«Si l’Europe est attaquée, nous ne viendrons pas vous aider». Ce sont les propos que Donald Trump, alors président des États-Unis, aurait prononcés en 2020 lors du forum de Davos en Suisse, en s’adressant à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Dans l’hypothèse d’une attaque de la Russie, «je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à vous faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes».
L’Europe est fière d’annoncer que, si leur taille est modeste en comparaison de l’armée américaine, «les forces nationales de défense en Europe sont loin d’être dérisoires. Parmi les États membres de l’Union européenne, trois comptent plus de 150 000 militaires : la France (205 000), l’Allemagne (184 000) et l’Italie (170 000)».
La France dispose de 290 ogives nucléaires ce qui permet aux 27 membres, depuis le traité de Lisbonne de 2009 (article 42.7) par une clause de défense mutuelle analogue à l’article 5 du traité de l’OTAN, d’être associés à une force de dissuasion nucléaire.
La France est la seule nation, parmi les 27, à être membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, membre de l’OTAN et pourvu de l’arme atomique. Le Royaume-Uni possède l’une des armées les plus puissantes au monde et sera un soutien important de l’Europe.
Article 42(7) : clause de défense mutuelle «Au cas où un État membre serait l’objet d’une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, conformément à l’article 51 de la charte des Nations unies. Cela n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres. Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en œuvre».
Avec cet article, l’Ukraine n’a pas besoin d’être membre de l’OTAN pour déclencher une riposte européenne, il suffit qu’elle soit intégrée dans l’UE. L’OTAN a transféré à l’Europe la prise de décision de déclarer une guerre commune si un des membres est attaqué, et l’attentat sous faux drapeau plane comme une épée de Damoclès. Cette expression signifie qu’un danger constant russe peut nous frapper à travers la propagande des médias.
En 2021, les 27 de l’Europe, ont initié le Fonds européen de défense, destiné à soutenir des projets transnationaux et la coopération entre industriels. Une plus grande autonomie stratégique de l’Union européenne est clairement recherchée à travers ce fonds, doté de 7,9 milliards d’euros pour la période 2021-2027.
«La vraie condition pour que l’Europe soit un acteur militaire efficace, c’est que les pays de l’UE en soient d’accord. Ce qui manque, c’est très souvent la volonté politique et non les capacités».
Nicole Gnesotto historienne spécialiste des questions de sécurité européenne et des relations entre l’Europe et l’Amérique, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors.
Le secrétaire général se félicite de l’augmentation sans précédent des dépenses de défense des pays de l’OTAN
Ce mercredi (14 février 2024), le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé les derniers chiffres relatifs aux dépenses de défense des pays de l’OTAN. Ces chiffres font apparaître une hausse plus marquée que jamais pour ce qui concerne les pays européens de l’Alliance et le Canada.
À la veille de la réunion des ministres de la Défense, Stoltenberg a indiqué que depuis l’adoption du premier engagement en matière d’investissements de défense, en 2014, les Alliés européens et le Canada avaient consenti un effort supplémentaire de plus de 600 milliards de dollars des États-Unis. En 2023, les dépenses de défense de ces pays ont augmenté de 11% en valeur réelle. Le secrétaire général a salué cette hausse inédite, et il a ajouté qu’en 2024, le nombre d’Alliés consacrant plus de 2% de leur PIB à la défense devrait passer à 18, soit six fois plus qu’en 2014.
«En 2024, les pays européens de l’Alliance investiront au total 380 milliards de dollars dans la défense, soit, pour la toute première fois, l’équivalent 2% de leur PIB combiné», a-t-il précisé. Et d’ajouter : «Nous sommes réellement en bonne voie : les Alliés européens dépensent davantage. Cependant, certains pays membres ont encore du chemin à parcourir. En effet, au sommet de Vilnius, il a été décidé que tous les Alliés devraient satisfaire le critère des 2% du PIB, qui devait être envisagé comme un minimum».
En 2014, les pays européens de l’Alliance consacraient 1,47% de leur PIB combiné à la défense. Au cours des dix dernières années, ce chiffre n’a cessé d’augmenter et il atteindra la barre des 2% en 2024.