Entendre qui n’existe pas en contenus véridiques. Et prouvés correspondre au réel. Soit les pouvoirs dominants maintiennent la théorie économique orthodoxe, économie néoclassique dite aussi la théorie du marché efficient. Alors qu’ils savent pour eux-mêmes, et savent que tant d’esprits libres le savent aussi, que cette dite économie de marché est entièrement erronée. Fausse avec ses équilibres seulement rêvés. Ce que nous allons découvrir. Point par point.
- La courbe de la «rencontre» de l’offre et de la demande n’existe pas. Il n’y a que l’offre rentre-dedans comme «loi» : preuves ? Tant et tant est dépensé à l’avance pour les publicités, ce n’est pas pour laisser ces dépenses se voir augmentées par les demandes intruses. Bien évidemment, la courbe de l’offre peut être dessinée, comme celle de la demande aussi, mais les 2 restant bien séparées, ne se croisant que dans des comptes de fées. Dans le réel, jamais la courbe où l’offre rencontre la demande, et l’inverse, pourra se faire croire répondre à des faits effectifs. Une des parties erronées de cette économe c’est qu’ils voudraient nous faire prendre des schémas justes dessinées pour des lanternes.
Pour sûr, qu’à force d’avoir perçues ces illusions devant nos yeux gavés, la «rémanence imaginaire» demeure. Nous «croyons», dans le bénitier, que la répétition non significative de ces fantasmagories à réellement été. Tel n’est pas le cas. Et tous les constituants de l’économie «rêvés agavrosuée à coups de mensonges» seront visités. Des liens en fin de texte peuvent même faire espérer l’universalité de ces approches pour qui désirerait synthétiser.
- Le prix n’est jamais le bon : les marchés ce sont juste de rampants parasites et surtout pas des dieux infaillibles. Rien n’y est véritablement à l’équilibre !
- Personne ne reçoit ce qu’il mérite – comme le blatère la théorie des marchés, qui n’existe donc pas comme réalité sérieuse, et pour cela même fout le bordel partout. Ouf, enfin, vous dites mais c’est inadmissible. Et, pourtant, vous l’aviez admis. Virons tous ces… imposteurs.
- Comment socialiser les avantages de la monnaie – pour le moment… privatisée à mort la monnaie. Donc… illégale, la fausse monnaie ? Ce délire régressif se nomme «l’argent dette». Soit nous sommes, depuis des siècles, stupidement maintenus dans l’âge des barbaries. Au lieu de passer à la vraie civilisation. Où la société fonctionne enfin solidairement telle une société d’associétés, etc.
Dans ce contexte, nous allons prendre le temps qu’il faudra afin de transmettre la véridique économie (celle qui économise toute nécessité… d’économie. Qui nous permet de nous en passer complètement). Pour qui ne pourrait attendre : nos livres d’économie politique, de micro comme de macro économie (dans un cadre entièrement transdisciplinaire) sont à disposition sur le site de livres gratuits1… ou le livre de Steve Keen – «L’imposture économique» de Septembre 2017 qui synthétise tous les exigeants penseurs qui ont anéanti toute possible unité de pensée économique «néoclassique». En, tout de même, y incluses les nombreuses annexes, 852 pages.
1) «L’imposture économique» c’est que l’analyse de la demande des consommateurs ne tient pas la route.
Car ? Ce sont juste l’agrégation du modèle individuel «idéalisé» qui doit rester le même identique pour tout le monde. «Pour que la loi de la demande s’applique, il ne peut y avoir qu’un unique consommateur achetant une unique marchandise» (p. 138- Steve Keen – L’imposture économique de 852 pages). Ce qui ne se trouve jamais dans la réalité. Dès qu’il a 2 consommateurs «rationnels» additionnés, ils génèrent un marché… «irrationnel». Ceci invalide donc Toute la loi dite «efficience des marchés» (celle qui dégoise «y’a qu’à laisser faire les marchés, ils savent tout» – or ils ne savent surtout pas et il ne faut pas les laisser faire !)… Et les contradictions vont plus loin encore : alors que l’économie néoclassique classique ne veut pas de l’égalité, diffamée comme «tous pareils» (lorsque la réalité c’est «tous différents et sans nuire à quiconque» !), la voilà qui décrète, brutalement, tous pareils ; il n’y a qu’un consommateur «unique». Et toutes et tous «pareils» à ce modèle «fou» ont obligatoirement les mêmes goûts – dans une uniformisation totale (ce qu’implique le parallélisme des courbes Engel entre les consommateurs)…
En effet, ce modèle fait du consommateur un sous-dieu infaillible, qui reconnaît toujours son intérêt, demeure «hyper rationnel» (oui mais où cela ? Concrètement ?). Et le tout ? Conçu pour satisfaire le sur-dieu marché dont il le consommateur «efficient» (sic) – (puisque, dans ce cas, efficient c’est qui détruit… tout !) n’est que le sous-dieu. Excusez mais cette fable grotesque ne passe vraiment pas la rampe : n’y est ressenti que l’irrespect complet pour l’humain et les esprits brouillons et infantiles qui se trouvent derrière. En plus, seul le côté voyou de ces dits économistes ressort partout. Ainsi que leur grave paresse mentale : voici pourquoi les politiciens de métiers les… aiment tant ! Ici, il peut être affirmé que «la demande de marché» ne peut avoir les mêmes propriétés que la «loi de demande des consommateurs» : puisque ce n’est qu’un jeu de passe-passe où sont «agrégés» tous les autres consommateurs sur la courbe de demande du consommateur unique – comme une photocopie ou un clone. Ce qui fait que la demande de marché ne peut être prouvée, n’est pas fondée et demeure dans la plus claire irrationalité. Rien n’est à l’équilibre ! Le prix non plus. Pas de juste prix. Pas de prix rendu le bon par la fausse efficience divine des marchés, etc.
Ainsi, la fumeuse «loi de l’offre et de la demande» s’est fossilisée en : «l’offre égalise la demande au prix d’équilibre». Prix d’équilibre qui n’existe pas. Oui, parce qu’ont été écartés tous les obstacles qui se présentèrent lors de sa tentative de démonstration au point que : «le résultat – connu sous le nom de «condition de Sonnenschein-Mantel-Debreu (SMD)» – prouve que la «loi de la demande» ne s’applique pas pour la courbe de demande agrégée [soit le marché] (p.134- L’imposture économique)» Ce qui signifie ? Qu’il faudrait que nous soyons tous des Robinson Crusoë sur une île déserte afin que cela… fonctionne. Oui ces courbes ne concernent qu’un consommateur très isolé (dans une «société qui, elle, n’existe pas» selon la dangereuse nihiliste Margaret Thatcher). Et ?
«La somme des intérêts» (qui se relie à la perfection de la main invisible d’un fantôme) n’existe pas, ni l’un ni l’autre d’ailleurs.» Voyons donc tout ce qui est ÉCARTÉ : c’est que 1) «les courbes d’indifférence» (pour les préférences innées (sic) du consommateur obligatoirement maximisateur rationnel de «son» utilité) et 2) la «courbe de demande individuelle» (impossible de «mesurer» la satisfaction personnelle si subjective) ne restent que des… suppositions vagues (par exemple, comment des préférences peuvent être «innées» (sic)) ? c’est que le modèle de notre société actuelle serait écrit depuis toujours dans le ciel de l’éternité, (là où l’Histoire ne peut pas exister – ce qui demeure dur à digérer tout de même ) – suppositions, au départ, mais traitées en dogmes massifs, à l’arrivée ! De même 3) les «courbes d’Engel» (si le revenu augmente une seule idée dans la tête du consommateur : maximiser son profit – ce qui n’est quasiment jamais le cas), 4) la chimère des «biens de Griffen» (ces biens que les pauvres peuvent seulement acheter).
Oui ces 4 «preuves» toutes négatives par rapport à l’infaillibilité divine des marchés dits, pour cela, «efficients». Résultats contraires qui auront été «ignorées» comme preuve d’une connaissance… universelle. Or, dans cette économie néoclassique, jamais le réel n’est pris en compte puisque, à chaque fois qu’il va contredire ses… simplifications, il va être préféré le choix halluciné «le réel n’existe pas, seul le dogme existe»…
Nous suivons, ici, toute la démarche entière une seule fois : le processus de falsifications sera toujours le même dans ces donc… non lois économiques. Qui n’en sont surtout pas : mais 1) doivent être apprises «telles qu’elles» dans les universités. 2) doivent demeurer non discutées dans les médias lorsqu’elles servent de «démonstration illogique» pour des décisions politiques particulièrement nuisibles à l’intérêt du plus grand nombre… 3) toute critique argumentée étant toujours traitée comme si elle ne connaissait pas «la réalité. Alors qu’elle ne la connaît que trop». C’est ainsi qu’une théorie fausse (la néoclassique) se fait passer pour la SEULE VRAIE. 4) or c’est à cause de ces abus insensés qu’ont eu lieu les catastrophiques crises et les krachs financiers – il est donc de grande urgence collective de contrer la supercherie !
2) L’absence inadmissible de la vertu de prédiction. Oui, tous ces creux personnages qui se braillent comme «tant au-dessus des autres» et qui, tous, osent «nous n’avons pas vu venir la crise». Les insurpassables nigauds ? Puisqu’une bonne théorie… prédit ! Donc on voit venir. Lorsque tout modèle qui reflète vraiment la réalité peut nous prédire et dire le futur ! Les modèles néoclassiques, eux, échouent lamentablement à prédire les crises comme à incorporer les effets de l’instabilité financière (ils agitent juste leur grigri dérisoire «tout est à l’équilibre»… donc les crises sont impossibles… elles «n’ont pas le droit» d’exister. Elles le prennent, ce gauche, quand même !). Ce qui signifie que les crises économiques viennent, en grande partie, de l’incompréhension quasi complète de ces crises. Un des directeurs de la Fed étasunienne va même jusqu’à affirmer que «ces modèles macroéconomiques ne sont appropriés que pour des périodes sans crises» [exactement comme si les bateaux n’étaient prévus que «sans tempêtes» ou les voitures ne pourraient «rouler en côtes»… eh oui !].
Or ce sont ces modèles inappropriés qui amplifient et prolongent ces crises – faute de pouvoir générer des solutions afin d’y mettre fin… «Dès lors le modèle néoclassique représente une base inappropriée pour modéliser et comprendre le capitalisme» (p. 73 – Steve Keen – L’imposture économique). Ce qui est plus qu’un scandale tout de même : comment «diriger» ce que l’on ne comprend absolument pas ? En laissant faire le grand n’importe quoi ? Et en sur-réprimant les braves gens, en les spoliant sans cesse, en semant partout iniquités et injustices, afin de faire continuer la… fumisterie.
3) Pas d’équilibre des marchés comme optimum social : jamais !
Déjà l’absence truande de prévision en 2008, comme toute vraie théorie peut en produire.
Puis la crise même. Plaçons-nous dans le centre du cyclone même : «Et que de doubler tout simplement la quantité de monnaie centrale dans l’économie étasunienne «en seulement 5 mois, alors même que le précédent doublement avait pris 13 ans» (p. 63). C’est franchement de l’inconscience. Ce qui fait se poser la question des motivations d’une telle décision ? «Il n’y a pas de flux de crédit, de prix des actifs ou d’augmentation de la valeur nette qui puisse conduire à un boom de l’emprunt, ni de paiement d’intérêts qui puisse indiquer un alourdissement du fardeau des dettes, ni non plus de variables de stock et de flux de trésorerie qui refléterait tout cela» (p 68). Et ? Il y a, là, de fausses urgences qui «permettent» des solutions nuisibles… alors que les véridiques urgences (protéger la biodiversité, comprendre le bouleversement climatique, rendre de nouveau les sols fertiles, empêcher les pollutions d’eau, d’air et de terre) sont toujours considérées comme… secondaires. Et que de tels lunatiques, non, ne doivent plus diriger. Ici c’est la vision du système financier très faussé qui ne serait que comme de l’huile de graissage dans une machine, celle qui ne connaît jamais d’incidents… même lorsqu’il y en a des tonnes. Et donc le système financier n’a aucun effet sur la conduite de ses tuyaux – même si tous les Faits prouvent l’inverse… tout ceci parce que «les économistes néoclassiques croient qu’ils peuvent ignorer le système financier dans une analyse économique, et se concentrer sur des échanges «réels» effectués derrière le «voile de la monnaie» (…) ce qui suppose que l’économie réelle soit une machine miraculeuse qui retourne toujours dans un état de croissance stable et qui ne génère jamais d’effet collatéral indésirable – à l’instar d’une simple machine à hydrogène qui, une fois que vous avez retiré votre pied de l’accélérateur ou tiré sur le frein, retourne toujours à un régime stable de 3000 tours/minute, et… se contente de pomper de l’eau pure dans l’atmosphère» (p.69 – ibid.). Ce conte de fées ne connaît pas la crise, ce qui signifie que dès qu’une crise survient tout ce mince échafaudage de bluettes s’effondre. Rien de vraiment réel dans ces dogmes figés dans une pesante solennité… de mauvais aloi. Le vrai ne se planque jamais derrière le solennel, c’est même à cela qu’on le reconnaît : il peut définir du sacré, donc entrer dans une grande gravité collective, il ne sera jamais pesant d’une… contrainte à une accablante solennité. Pas besoin.
4) Le prix n’est jamais le bon ? Ce qui est mieux qu’un blasphème.
La Bourse est supposée donner le prix parfait de toute chose (ah bon, à ce point ?). Soit rien de moins que d’être «l’égal de Dieu». Or, elle ne le fait pas du tout. Jamais… il serait temps de s’interroger sur ce qui est plus qu’une légende urbaine – un fake dogme mondial. La fable commence lorsqu’il est affirmé que «les marchés boursiers fixent avec précision les prix des actifs sur la base de leurs gains futurs inconnus» (p. 483– Steve Keen – «L’imposture économique»). Ce qui se démontre complètement faux. La panoplie afin de parvenir à cette infaillibilité c’est d’admettre une convergence de toutes les anticipations, qu’elles soient toujours correctes (circularité auto-prophétique) et que chaque investisseur ait un égal et illimité accès aux informations. Pourquoi ? Anticiper si divinement c’est faire advenir tout ce que contiennent les informations dans l’apothéose d’un gain parfait. Mais comment peuvent-ils devenir aussi irrationnels tous en même temps ? Ils inventent, à chaque fois, une nouvelle ère d’expansion illimitée (grâce à l’internet et puis sera-ce l’intelligence artificielle ? et puis ?) qui «justifie des évaluations élevées», qui voient (sans qu’il soit même besoin de réfléchir) s’envoler les actions (soit la part de l’investissement dans l’invention). Ce qui suppose (les hypothèses l’emportent toujours sur les faits) que les dividendes soient réinvestis (et ne donnent lieu à aucun partage – ce qui n’est pas vraiment le cas) que le marché soit solvable à tout instant (avec le fait latent d’avoir tout le temps immensément tort lorsque les contribuables doivent… rembourser ces trop puérils délires) et que les risques soient prétendus, eux, bien estimés… or, cette infaillibilité extraterrestre du marché contraint à ce qu’il soit toujours et infiniment… à l’équilibre. (leur mantra de déséquilibrés !). Parce que les cours ne montent ni ne descendent : ils sont toujours à l’équilibre. Tant d’hallucinations laisse pantois ! Ce qui est perçu n’existe pas – seul le dogme a le droit d’émerger à la conscience.
Puisque – vu très autrement – une telle déshumanisation des regards c’est qu’ils ne recherchent jamais la Valeur, en fait, ils ne pensent jamais au bon prix des choses, mais vivent dans un perpétuel bordel de grands et cruels capricieux. Qui se racontent être dans une compétition sportive (qui n’est plus un «jeu» mais un délire) qui consiste à trouver le passage entre le risque et le rendement (ce qui demeure parfaitement «aléatoire», mais il ne faut pas s’inquiéter c’est la main invisible qui travaille oui pour notre bien unique, puisque nous sommes ses élus (pourquoi élus ? il ne faut pas trop en demander à ces grands irrationnels !). Milton Friedman dira que «les hypothèses ne comptent pas» et d’autres, à sa suite, illustrent que «la réalité ne compte pas aussi». Sauf que pour que la théorie extra-terrestre fonctionne (soit l’économie de marché qui n’a donc aucune… théorie, juste les exactions de ses grands délirants), il faut que toutes les… hypothèses fonctionnent (non, il n’est pas toujours possible de se défiler ou bien il y a un point où se défiler n’est plus possible !)… Bon – il n’est pas possible de discuter de la loi implacable du marché, juste la subir avec un grand contentement… et il ne peut être vérifié la loi qui serait si implacable puisque pas d’hypothèses, pas de démonstrations à se mettre sous les raisonnements et le tout figé par un «faut laisser faire les marchés» (soit faire n’importe quoi ? Sans contrôles ? Sans garanties ? Sans obligations des résultats ? Sans sanctions jamais ?)… Ce qui spolie les entreprises (qui exigent de se faire spolier en «entrant» en Bouse) n’est même pas une entreprise, une organisation sérieuse qui s’assure afin de ne pas nuire aux autres… mais présente toutes les extériorités d’une vague secte (dans son fonctionnement, c’est bien secte) ? Puisque ce savoir divin du marché ne rassemble qu’une suite de tautologies, ces formules fermées des antisciences (je dis et vous ne pouvez prouver l’inverse de ce que je dis – ce qui, selon Karl Popper prouve la non scientificité. La science peut sans cesse être remise en cause mais par des arguments solides et, elle, répond pareillement avec un argumentaire costaud – pour les marchés et la théorie néoclassique ce n’est pas le cas ! Ils ne sont fondés sur aucune science – ce ne sont donc que… des superstitions…) qui vont jusqu’aux très graves contre-vérités. Telles «les investisseurs sont au maximum de leur rationalité et ils ont tous la même information rationnelle»… qui nous les montre sans cesse enivrés par des pulsions irrationnelles, dans un manque d’autocontrôle minimum (ce qui la fout mal dans le meilleur des systèmes… prétendu autorégulé) et qui s’effondrent même à devenir… les sur-assistés de la société, les fous dont il faut sans cesse réparer les désastres. À peine remis, ils reprendraient la rengaine ? Quelle rengaine – mais qu’il ne faut pas… énerver les marchés, les grandes chochotes, car la Bourse perd ses nerfs, est malade, entre en dépression (et… ils dirigent l’économie mondiale vous savez… Comment ces détraqués dingos ? C’est pour cela qu’il ne faut pas… les réveiller ! Pas d’accord… il suffit de les mettre en… cellules de dégrisement, non ? Avec un seau d’eau glacée sur le museau !), etc. oui mais ceci (sur le papier, dans les médias vendus) demeure le sommet de la rationalité. Celui qui nous trouve le «bon prix» de chaque chose. Oui ? De deux choses l’une – soit ils ne vont pas bien du tout, soit ce serait nous ? Nous avons tendance à croire que ce n’est pas nous !
Nous qui parlons ici de la théorie de la distribution des revenus dissimulée derrière sa… méritocratie. Soit la fable opiumisante du «à chacun sa contribution», son rendement, sa productivité. Or, dans le réel, c’est toujours pas assez ou trop de revenus. Et la responsabilité entière en vient à la théorie dominante qui est fausse d’un bout à l’autre. Ce que nous prouvons ici. La non distribution des revenus c’est bien à cause du totem de 2 lignes de demande et d’offre qui se croiseraient. Le salaire, au centre de ces 2 lignes, est, alors, prétendu toujours juste. Les profits aussi. Les formules tautologiques évitent toutes démonstrations et preuves. Ces 2 lignes, juste dessinées jamais objets de calculs vérifiables et contrôlables, permettent toutes les exploitations et les spoliations en direct. Ce qui, une fois déshabillées de ses fausses excuses, nous montrent des classes autoproclamées supérieures, telles ce qui… est de plus bas dans l’Humanité. Sujettes aux seuls comportements les plus avares, les plus injustes et les plus malsains. La bonne nouvelle ? Que toute ces tautologies qui affirment en boucle n’appartiennent qu’à un monologue qui se peut interrompre, à une déraison qui peut recevoir une douche glacée. Et à un délire qui peut trouver sa cure et son dégrisement accéléré.
5) Personne ne reçoit ce qu’il mérite !
Il est dit les marchés décident le taux des rétributions et des chômages (et cela au nom de quoi ? Parce qu’ils savent, qu’ils savent tout et que tout ce qu’ils savent est bon pour le monde entier – or ILS NE SAVENT RIEN ! Ce qui change tous les points de vue). Donc tous leurs taux – et de revenus et de chômages sont très injustes et très injustifiés. À cause d’eux toutes les iniquités sont sur multipliées. En effet 1) le salaire n’est pas la rencontre du milieu de la croix offre demande (puisqu’elle n’existe pas sauf sur le papier de ces cyniques feignants)… 2) que les appellations «demandeurs d’emplois» et offreurs sont falsifiées donc frauduleuses… 3) que 6 problèmes majeurs dénoncent cette fausse «méritocratie» (les meilleurs revenus aux meilleurs humains… or il s’avère que ce sont, trop souvent, les… pires ! ce qui signale une inversion très nocive par rapport aux meilleurs)… 4) le pire de tout c’est que «la théorie d’offre et de demande ne peut fonctionner que si une «autorité centrale bienveillante», soit une véritable dictature, redistribue, avant ce travail même, le revenu afin de maintenir égale la valeur éthique du dollar marginal [mais de toutes les monnaies] de chaque individu» (p 273 ).
Pas de bol pour ces escrocs (qui vont toujours trop loin dans leurs arrogances méprisantes) les… merveilleux mots sont toujours contre eux. Ainsi (leurs têtes de linottes ne supportant pas la position de demandeur qu’ils ne voient qu’en… quémandeurs ou mendiants !), ils ont commis la faute d’étourderie de décréter l’employable (pas encore mal employé) comme «demandeur d’emploi» alors qu’il en est… l’offreur. Et lui- même comme offreur de travail (quelle générosité) alors qu’il reste en demande de travail. Et que je te commande et recommande toute demande… ce qui aboutit à une MARCHANDISE INVERSÉE (là, les efforts de Keen rejoignent à 100% les nôtres). Cette inversion est grave puisque «l’alibi» de la croix d’offre et demande y est complètement sabotée (par ses profiteurs mêmes)… ou bien, lue autrement, la frauduleuse économie de marché ne «peut faire autrement» que de décréter demandeur d’emploi qui offre son… employabilité et offreur qui ne peut que recevoir l’employabilité des autres… non l’offrir, tas de cloches qui n’attendent plus que le… battant ! Et le «demandeur d’emploi» s’auto-demande sa propre employabilité… sans jamais pouvoir l’extérioriser, l’offrir clairement… Ce qui, en plus du ridicule bien grotesque, ajoute ceci : «en outre, à l’inverse des autres marchandises, le travail n’est pas produit pour le profit – il n’existe pas «d’usines de travail» fabriquant des travailleurs pré-emballés en fonction de la demande, et l’on ne peut pas dire que l’offre de travail [donc des… employeurs d’employabilités] est sujette à la loi des rendements décroissants»… (p 261). Les salaires (si maltraités par les marchés) n’ayant rien à voir avec les rendements. Donc avec une «juste» rétribution veillant surtout à bien mesurer la «contribution» précise. Elle ne repose sur aucune modernité mathématique ni aucun impressionnant savoir avec tous ses chromes scintillants : ces décisions sordides sont aussi ternes que des… caprices. Oui, toute cette foutaise, qui fait souffrir illégalement des milliards d’humains, vole en éclat. Ce n’est qu’arbitraire le plus archaïque, il n’y a rien «derrière» où s’appuierait, rationnellement, la non-distribution des revenus issus de la production COLLECTIVE. Que du vol pur et dur et des graves cupidités des classes définitivement non- supérieures mais pleines de bassesses… En train de tant s’empêtrer dans leurs… cumuls de mensonges… qu’ils vont (comme nous l’avions prédit) imploser toutes seules, s’autodétruire sans que nul-le n’ait besoin d’interférer ! Par simple bestialité de leur bêtise. Et, comme d’hab’, ils vont dégoiser «personne n’a rien vu venir»… Sauf ceux/celles qui l’ont expédié, bien évidemment. Venir c’est de quelque part et il est rare (sauf la main invisible) que cela vienne tout seul, que cela arrive que cela nous… arrive sans nous. Sauf si y veillent les grands expéditeurs – soit ceux qui veillent à ce que la merveillent survienne !
Et le gag final (le ridicule à la fin va balayer les financiers fous) en devient cela : «pour que les économistes vendus au marché puissent expliquer que le marché du travail se comporte comme tout autre marché, il faut que ces particularités n’interfère pas avec le duo totémique habituel d’une courbe de demande décroissante et d’une courbe d’offre croissante» (p 262 ). Le tout ramène l’économie conte de fées toujours à… l’équilibre. Équilibre supposée décrire l’infaillibilité, la divinité d’une pensée au-dessus de tout. Or – le faux marché du travail c’est bien des… déséquilibres partout. Plus encore, le fanatisme qui, contre vents et marées, contraint cette théorie néoclassique à imposer un insensé (car aucun fait ne vient le confirmer) tout revient immanquablement à l’équilibre, atteint sa perversité maximum puisque toute atteinte à cette édifice figé devient de le mettre en… déséquilibre (comme s’il ne l’était pas déjà). Ce n’est donc pas l’économie de marché qui provoque les déséquilibres mais les critiques à ces agissements destructeurs, sans aucun fondement ni dans la réalité des faits, ni dans la loi ni surtout dans la science (l’économie néoclassique est une non science puisqu’elle refuse toute réfutabilité). Oui, nous voyons bien là des comportements de… déséquilibrés ! Et la réaction saine de se dresser «Ce n’est pas possible que ce soit aussi grave ?»…
Cela l’est plus encore : «Comme tout économiste non orthodoxe le sait, il est presque impossible de faire accepter un article dans l’un des journaux académiques de premier plan ; à moins qu’il ne revête la panoplie des hypothèses orthodoxes [ici, démontrées fausses] : comportement rationnel des consommateurs, marchés en permanence à l’équilibre, risque comme approximation de l’incertitude, et ainsi de suite. Quand il s’agit de s’assurer des canaux d’avancements des carrières, rien ne compte tant que la préservation de l’ensemble des hypothèses qui définissent l’orthodoxie économique si fausse» (p 312). La malhonnêteté étant à son maximum – si nous voulons faire une démonstration nouvelle, la contrainte perverse d’introduire la lourdeur de toutes les fausses hypothèses est telle, que nous ne pouvons qu’annuler notre démonstration. Ce qui prouve tant de choses… 1) le conformisme peut tuer la société puisqu’il empêche toute apparition des génies qui transmutent en mieux les règles précédentes – là, ils ne peuvent que radoter des règles sans confirmations dans la réalité 2) Le fonctionnement «religieux» y est complet : tout comme les auteurs anciens devaient tartiner, leurs écrits, de plus de mots d’église que de raison, afin que leur nouveauté passe – ici il faut non prouver ses innovations mais adorer les fausses hypothèses d’une économie de marché qui… désorganise tant la société. Tout en ne sachant rien de la réalité. Et qui est donc la véridique ennemie de l’Humanité. 3) Enfin, il est dit que l’URSS n’existe plus – sauf que là nous voyons fonctionner à plein le soviétisme des apparatchiks avec l’obligation de répéter le catéchisme léniniste (ici le catéchisme de la fausse théorie des marchés). Ce qui peut montrer, dans la falsification néoclassique, que tous leurs efforts ne tendent qu’à rendre tous les dogmes conformes au modèle économique dominant (ce qui inverse la science : non trouver ce qui est vrai, et démontré comme vrai, mais juste ce qui est conforme au… conformisme). Soit à déformer les faits, à cacher les immenses contradictions et à flouter les critiques qui surpassent ce mesquin tas d’absurdités. Ainsi dans les années 1980, le «seul» effort aura été de faire passer la macroéconomie comme une branche… de la microéconomie : soit les entreprises, et leurs lobbies ainsi sanctifiés, qui dirigent le monde et qui sont la rationalité divine de tout au point de contraindre les… États à les imiter. Toutes ces falsifications sont donc dramatiques avec des conséquences planétaires… gigantesques. Et le fait que nous détenions toutes les preuves du non fondement scientifique, de l’antisocialité perverse et de la malhonnêteté intellectuelle fondamentale de ce système du faux permet de penser que – dans un temps très bref – il ne peut qu’être aboli.
Leur ridicule radotage (nommé capitalisme) ne repose que sur «tout retrouve son équilibre». Ce qui représente un hystérique déni des réalités. Des sales gosses qui tapent du pied, ça en jette hein ? Lorsque les cupidités insensées de ces déséquilibrés déséquilibrent tout. Lorsque leurs censures empêchent de penser sainement, un peu comme si un malade dictait son savoir à un médecin. Lorsque toutes mais toutes les décisions des politiciens privatisés (donc impropres à tout ce qui est public !) empirent absolument tout. Puisqu’ils ne sont jamais dans les réalités concrètes. Et que la plus fausse des théories (celle des marchés) gangrènent leurs têtes malades. Et que tant que ces incompétences resteront égarées dans leurs conjurations rien ne reviendra à son naturel équilibre… oui ?
Ce qui, avec un minimum d’exemples, nous aura montré, ici, ces personnages zombifiés qui insistent vraiment pour se tromper comme des êtres au sommet d’une montagne d’irresponsabilités en cascades, ne se souciant de rien, mais qui insistent dramatiquement pour tout diriger sans… rien connaître.
Juste pour être sur la photo des vanités vaines.
Tels des rois fainéants qui refusent toute entrée de ce…
…réel que je ne saurais voir !