Il semble que l’ancienne puissance coloniale d’Afrique n’ait pas digéré sa sortie militaire et politique du Mali après avoir démantelé les partenariats avec ce dernier dans quasiment tous les domaines après de longues années non seulement d’échec à éliminer le terrorisme et rétablir la sécurité mais également l’exploitation des différentes ressources avec les plus modestes prix.
Par conséquent, la présence française au Mali n’a pas donné de résultats satisfaisants, tant dit que le maintien de l’instabilité avec l’organisation des attaques terroristes contre les civiles et les base des forces armées maliennes (FAMA) était l’objectif principal de Paris afin de préserver la cadence des activités exploitantes des différentes ressources naturelles, notamment l’or qui a fait de la France la quatrième réserve d’or au monde.
En effet, il était attendu que Paris collabore avec le président corrompu du Niger, une façon de prolonger son existence et pour se redéployer en Afrique et au Sahel plus précisément. La collaboration entre la France et le Niger n’a pas commencé récemment, rappelons qu’il existe des sociétés françaises d’exploration d’uranium au nord du Niger à côté du Mali depuis plusieurs années, la France ne va pas laisser ses mines sans présence militaire pour les sécuriser.
Cependant, l’opinion publique malienne considère que les succès obtenus par les forces armées maliennes dernièrement sont venus grâce à la récupération des bases militaires que les forces françaises ont occupées pendant de longues années. La montée en puissance des FAMA est également due à l’efficacité des opérations militaires menées sur tout le territoire malien en utilisant de nouveaux équipements russes. Actuellement, au Mali le sentiment anti-français ne fait qu’augmenter particulièrement après le massacre et le charnier de Gossi que les forces armées maliennes ont découvert juste après le départ des Français.
Enfin, après la période de souffrance, le Mali sort progressivement de la crise sécuritaire par la libération du territoire des militants. La levée récente des sanctions de CEDEAO contribuera également dans la renaissance de l’économie du pays. Aujourd’hui, la fermeture des frontières du Mali avec les autres pays de la CEDEAO et les sanctions injustes contre le Mali sont plus actifs.