Riche de lithium, manganèse, nickel et cobalt, la République démocratique du Congo veut produire localement des batteries pour véhicules électriques et développer une chaîne de valeur « verte », explique son ministre de l’Industrie, Julien Paluku.
Faire de la République démocratique du Congo (RDC) un champion des voitures électriques. Telle est l’ambition affichée lors du DRC-Africa Business Forum qui s’est tenu du 24 au 25 novembre à Kinshasa.
Au terme de cet événement, l’exécutif congolais, dirigé par Félix Tshisekedi, a pris plusieurs engagements avec différents partenaires techniques et financiers, à savoir la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque africaine d’export et d’import (Afreximbank), Africa Finance Corporation (AFC), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) et le groupe minier australien AVZ Minerals.
Outre le lancement d’un conseil des batteries de la RDC, pilote de la politique gouvernementale, la création d’un mécanisme pour financer l’essor d’une industrie locale de batteries a été actée, en lien avec la promesse de développer une industrie des minerais. Les partenaires financiers sont prêts à mettre sur la table jusqu’à 300 millions de dollars, a affirmé le directeur général de la Badea, Sidi Ould Tah.
Conscient qu’il s’agit de faire émerger toute une filière, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku, ex-gouverneur du Nord-Kivu (2007-2019), défend la stratégie de son pays.
Le plus grand gisement mondial de lithium pourrait se situer en RDC
Jeune Afrique : Vous dites que la RDC est la destination la plus compétitive au monde pour installer des usines de fabrication de batteries destinées aux voitures électriques. Pourquoi ?