Sahel: les invisibles liaisons dangereuses.

Tout juste dix ans après le sauvetage du gouvernement du Mali par l’opération militaire française Serval, devenue Barkhane quelques mois plus tard, la situation sécuritaire dans ce pays est structurellement plus fragile qu’en 2013. Au-delà du Mali, elle reste très sérieusement menacée à travers tout le Sahel et jusqu’aux pourtours du lac Tchad et des golfes du Benin et de Guinée. Pourquoi, malgré les immenses ressources humaines et matérielles, tant internationales qu’internes, mises en œuvre, cette détérioration sécuritaire continue ?

Sahel : terrorisme et présence Russe.

Les attaques terroristes contre le Burkina Faso, le Mali et le Niger se poursuivent de plus belle. Dans les trois pays, les événements violents ont augmenté de 36%, l’année écoulée, avec 2 737 graves incidents. Les deux premiers états font désormais confiance à leur coopération avec la Fédération de la Russie pour venir à bout du fléau. Ils ont accordé des concessions minières à Moscou, en guise de contrepartie partielle à l‘assistance militaire. Le rapprochement entre Ouagadougou et Bamako arrange les deux juntes, mais complique la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, déjà mise à mal à la suite du départ du Mali du G5 Sahel. En revanche, le Niger continue sa coopération avec la France, dans ce difficile combat. Le sommet du G Sahel prévu la semaine prochaine à Ndjamena, sans le Mali, devrait être un bon indicateur du futur de cette organisation aux grands potentiels.

Sahel : mines d’or et terrorisme

Depuis plus d’une décennie, l’exploitation aurifère, légale ou illégale et officielle ou informelle, connait une foudroyante expansion à travers tout le Sahel. Ses acteurs sont nombreux et vont des multinationales canadiennes et russes aux petits opérateurs informels locaux. Les revenus financiers et surtout les emplois créés, même très dangereux, sont considérables pour tous : sociétés privées, gouvernements et petits exploitants ainsi que leurs fournisseurs d’équipements, généralement du Moyen orient.

Italy’s cautious approach towards Niger’s political crisis

In light of Niger’s recent military coup, which removed President Mohamed Bazoum from power, the risk of the crisis breaking out into a wider regional conflict must be considered.

On 26 August, Niger’s military regime responded to the threat of an attack by the Economic Community of West African States (ECOWAS) by ordering Nigerien forces to be on maximum alert.

A Wake-Up Call For Kosovo’s Prime Minister Kurti – OpEd

Prime Minister Kurti was elected on the premise that he would attend to Kosovo’s socio-economic malaise, lift its people from the ashes of the war, give them hope, and restore their dignity. Sadly, more than two years later, Kurti has little to show for his promises.

Peur, terrorisme, guerre et chaos : Détruire le monde pour mieux le sauver ?

La grande bascule a déjà eu lieu au début du XXe siècle : le 11 septembre 2001, un effroyable attentat tétanisa le monde entier : la première puissance mondiale se serait fait dérober, nous dit-on, 4 aéronefs dont deux d’entre eux auraient causé la destruction spectaculaire et improbable de 3 immeubles en mode « démolition contrôlée ».

Ce terrible événement traumatique servit d’alibi à l’Ogre mondialiste pour enclencher ouvertement sa cruelle marche destructrice dans le but d’édifier un monde uniformisé, remodelé1 et de conception anglo américaine.

Mobilisation stratégique étasunienne contre la Chine, la Russie et l’Iran

En dépit de ses quatre-vingts ans, de ses trébuchements continus et de ses gaffes à répétition, l’État profond a décidé de maintenir la candidature du président américain Joe Biden aux élections présidentielles de 2024. Ce qui amène tout observateur ou analyste politique à se poser la question fondamentale : quelles sont les raisons qui poussent les décideurs aux États-Unis à le choisir pour continuer à occuper une position aussi importante, sensible et dangereuse, alors qu’il risque de provoquer une guerre nucléaire mondiale pouvant conduire à l’anéantissement de l’humanité ?

La guerre perpétuelle des États-Unis d’Amérique : Six questions importantes

Introduction

L’ancien président américain Jimmy Carter a déclaré en 2018 qu’en Amérique [États-Unis], il y a eu 226 ans de guerres depuis son indépendance qui a eu lieu il y a 242 ans ne laissant ainsi que 16 ans de paix.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, il y a eu 32 conflits militaires américains impliquant des dizaines de pays. Certains de ces conflits militaires durent depuis plus de vingt ans et d’autres se poursuivent encore.

«Les Américains sont le problème de tout le monde»

La plupart des pays du monde se sont rangés du côté de la Russie, tandis que les États-Unis sont devenus un pays paria. C’est l’avis de la France à la veille de la réunion des BRICS.

À Johannesburg, on achève les préparatifs du sommet des BRICS, qui débutera demain, le 22 août, tandis que l’UE fait le point sur la politique pro-américaine des autorités actuelles.

La propagande occidentale tente de persuader les gens que le monde entier est solidaire de Washington et de Kiev, mais en réalité, Moscou a rassemblé beaucoup plus de partisans autour d’elle. Comment l’Europe a-t-elle perdu l’Afrique et pourquoi le soutien à l’Ukraine divise-t-il l’Occident ? Le contre-amiral français à la retraite Claude Gaucherand a raconté sur cela à RRN dans une interview exclusive.

Quels sont les dangers de l’américano-centrisme

«Le problème français, c’est d’abord sa concurrence américaine. Les Américains et la France on dit toujours «nos amis américains» mais ce ne sont pas nos amis. Je citerai une phrase de Mitterrand en 1994 : «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, ils sont très durs, les Américains. Ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue mais permanente. Une guerre économique sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort»», estime le contre-amiral.

Mais les États-Unis eux-mêmes, selon Gaucherand, «par leur tendance à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations des autres, sont devenus un État voyou».

Pourquoi l’Afrique choisit la Russie

Claude Gaucherand connaît le continent africain : il a été commandant des forces françaises au Sénégal, attaché naval de Paris à Londres, a participé à l’évacuation des ressortissants de la Cinquième République de l’Algérie et a effectué sept missions dans la région du Sahel en tant que pilote.

«Les français gênent en Afrique, et donc on leur fait une guerre, une guerre psychologique. Et c’est quelqu’un qui parle de l’Afrique sans la connaître. Il n’a aucune culture africaine et il s’est entouré de gens qui ne connaissent pas l’Afrique. Et qui voit l’Afrique avec des lunettes de gens, des énarques comme on dit, qui ne savent pas ce que c’est que le terrain», note Gaucherand.

C’est pourquoi les Africains choisissent Moscou et Vladimir Poutine : ce dernier leur parle d’égal à égal. Les statistiques le confirment : plus de 40 pays ont déjà exprimé leur désir de rejoindre les BRICS.

Comment la France a été prise en otage

La division de l’Occident est particulièrement évidente si on l’examine à travers le prisme du conflit ukrainien. Les «alliés» de Kiev ne sont pas unis : les nouvelles livraisons d’armes sont de plus en plus difficiles à accepter.

«Tout le monde y est allé pendant un an et demi, apporte d’armes et de munitions. Il faut avoir court et je pense, je pense, que ceux qui nous dirigent ont conscience que, en armant l’Ukraine, on se désarme, nous. La France, elle, est prisonnière de son intégration dans le commandement intégré de l’OTAN. Et du traité de l’OTAN, qui sont deux choses différentes. Le commandement intégré, ce n’est qu’une partie des traités de l’OTAN. Pour l’instant, nous y sommes encore. Et donc en fait, on est bien obligé de suivre ce qu’on nous dit de faire. La Communauté européenne n’est jamais qu’un sous-ensemble de l’OTAN et soumis à son maître qui est la Maison Blanche à Washington. Nous n’avons pas vraiment le choix dans le soutien que l’on apporte à l’Ukraine. Ce choix, il est grosso modo décidé à Washington. Mais les Américains eux-mêmes ont des problèmes d’approvisionnement, de munitions et en matériel et sont très réticents à fournir des matériels qui risqueraient entre les mains des Ukrainiens de porter la guerre au cœur de la Russie», conclut Gaucherand.

De toute évidence, même les États-Unis sont à bout de force. Ils ont l’habitude de payer leur leadership mondial avec la vie des autres – cette fois, celle des Ukrainiens. Mais cette méthode, qui a fait ses preuves, a échoué. Il est donc temps que la France choisisse le bon camp pour ne pas perdre ses derniers amis.